Les Forces démocratiques syriennes ont annoncé, samedi 23 mars, avoir repris le contrôle de la ville de Baghouz, dans l’Est de la Syrie. Il s’agissait du dernier bastion de l’organisation Etat islamique dans le pays.
« La menace demeure »
Côté français, la prudence est de mise. Le président Emmanuel Macron a salué ce succès militaire, en rappelant que la lutte contre les groupes terroristes devait continuer. « Nous n’oublions pas les victimes de Daech. L’étape franchie aujourd’hui est immense : un danger majeur pour notre pays est éliminé. Mais la menace demeure et la lutte contre les groupes terroristes doit continuer », a-t-il tweeté.
La ministre des armées, Florence Parly, a fait preuve de la même retenue, elle aussi sur Twitter. « Le dernier kilomètre carré de ce qu’on appelait le califat de Daech est tombé. C’est un succès collectif que tous les Français attendaient. Daech n’a plus de territoire mais n’a pas disparu : le groupe terroriste est entré dans la clandestinité. Nous mènerons ce combat avec une détermination tout aussi implacable ».
A Londres aussi, la Première ministre Theresa May est restée prudente. Elle a qualifié d‘ « étape historique » la chute de l’Etat islamique, tout en rappelant qu’il ne fallait pas perdre de vue la menace que représentait encore Daech.
Même Donald Trump reste sur ses gardes. « Je suis heureux d’annoncer qu’avec nos partenaires de la coalition internationale, parmi lesquels les forces de sécurité irakiennes et les Forces démocratiques syriennes (FDS), les Etats-Unis ont libéré tous les territoires contrôlés par l’EI en Syrie et en Irak, 100 % du “califat” », a déclaré le président américain dans un communiqué. « Nous resterons vigilants jusqu’à ce que l’organisation soit vaincue, où qu’elle soit, et nous continuerons à travailler avec nos partenaires et alliés pour écraser totalement les terroristes islamistes radicaux », a-t-il ajouté.