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Depuis le Japon, Donald Trump se veut conciliant avec l’Iran

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Visit by the Prime Minister of Japan.

Mardi 28 mai, encore lundi 27 aux Etats-Unis en raison du décalage horaire, Donald Trump fêtait le Memorial Day, cette journée d’hommage dédiée aux membres des forces armées américaines toutes guerres confondues ; journée idéale pour célébrer l’alliance militaire bilatérale américano-japonaise. 

Les deux dirigeants, le président américain Donald Trump et le Premier ministre japonais Shinzo Abe, se sont retrouvés à bord du porte-hélicoptères Kaga, fleuron des forces maritimes japonaises, dans le port de Yokosuka, au sud de Tokyo. Monsieur Abe a profité de l’occasion pour vanter la solidité de l’alliance bilatérale, et Donald Trump s’est employé à rassurer son homologue sur ses relations tumultueuses avec l’Iran. 

« Nous ne cherchons pas à changer de régime, je tiens à le préciser. Ce que nous cherchons, c’est ne pas avoir d’armes nucléaires », a déclaré Donald Trump lors d’une conférence de presse.

Donald Trump apaisant

« Si l’Iran veut se battre, ce sera la fin officielle de l’Iran », a twitté Donald Trump, dimanche 19 mai, avant d’annoncer le déploiement de 1 500 soldats supplémentaires en Irak, vendredi 24 mai.

« Le renforcement de la présence américaine dans notre région est très dangereux et constitue une menace pour la paix et la sécurité internationales à laquelle il faut faire face », avait immédiatement réagi le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif.

Toutefois, à Tokyo, Donald Trump a souhaité dissiper toutes craintes de conflit au Moyen-Orient, en apportant son soutien à la démarche de médiation de crise prônée par Shinzo Abe. Le président américain a ainsi voulu rassurer son homologue japonais, pour qui Téhéran est un allié précieux.

Shinzo Abe « très proche des dirigeants iraniens »

En effet, l’Iran est un très important fournisseur de pétrole et de gaz du Japon, et le chef du gouvernement nippon doit se rendre mi-juin à Téhéran pour rencontrer le président Hassan Rohani. Cette année, les deux pays célèbrent d’ailleurs les 90 ans de leurs bonnes relations diplomatiques. 

Cette visite diplomatique est notable, car aucun Premier ministre nippon ne s’est rendu en Iran depuis 1978. Messieurs Abe et Rohani prennent néanmoins toujours quelques minutes pour s’entretenir en marge de l’assemblée générale de l’ONU, tous les ans depuis 2013.

« Je sais pertinemment que le Premier ministre est très proche des dirigeants iraniens. Personne ne veut voir des choses terribles se produire, surtout moi », a déclaré Donald Trump à Tokyo.

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