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Réponse d’Islamabad suite à la révocation de l’autonomie du Cachemire indien

Jeudi 8 août, le Pakistan a décidé de réagir à la décision de New Delhi de révoquer l’autonomie constitutionnelle de la partie indienne du Cachemire. Le gouvernement pakistanais a donc décidé d’expulser l’ambassadeur indien d’Islamabad, et de rappeler le sien de New Delhi.

Décision « illégale »

Suite à la décision indienne de révoquer l’autonomie du Cachemire indien, le Jammu-et-Cachemire, le Pakistan s’est contenté de qualifier d’« illégale » le comportement de New Delhi. Mais mardi, le premier ministre pakistanais, Imran Khan, a annoncé, qu’il allait saisir les instances internationales de cette question. « Nous nous battrons contre cette mesuredevant toutes les instances, y compris au Conseil de sécurité de l’ONU », a déclaré le ministre devant le parlement pakistanais. A cela, l’Inde a répondu, jeudi, que « le Cachemire était une affaire interne ».

Le premier ministre pakistanais, Shah Mehmood Qureshi, a, pour sa part, tenté de mettre la pression sur la communauté internationale : « Si le monde n’agit pas aujourd’hui, alors la situation atteindra un stade dont nous ne serons pas responsables ». Car l’Inde et le Pakistan sont deux puissances nucléaires, qui se sont encore affrontées pas plus tard qu’en février dernier. Les deux aviations avaient en effet échangé des tirs suite à une attaque suicide au Cachemire indien.

Un Cachemire peu réactif

Le général Qamar Javed Bajwa, chef d’état-major de l’armée pakistanaise, a twitté, mardi, que les forces armées du pays « se tenaient fermement » aux côtés des habitants du Cachemire.  « Nous sommes prêts et nous ferons tout pour remplir nos obligations », a-t-il promis.

Toutefois, au Cachemire même, la nouvelle n’a pas fait grand bruit. En effet, seulement quelque 500 personnes se sont réunies, à Muzaffarabad, la plus grande ville du Cachemire pakistanais.

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