Jeudi 15 août, « The Wall Street Journal », le quotidien économique new-yorkais, révélait l’intérêt du président américain pour ce vaste territoire danois. Donald Trump a confirmé ces allégations dimanche 18 août, qualifiant cette éventualité de « grosse transaction immobilière ». Le Danemark, pour sa part, s’est dit « prêt à faire des affaires, pas à vendre ».
Trump : magnat de l’immobilier
« Le concept a surgi et j’ai dit que stratégiquement, c’est certainement intéressant et que nous serions intéressés, mais nous parlerons un peu (avec le Danemark) », a déclaré le président américain aux journalistes. « C’est quelque chose dont nous avons parlé », mais ce n’est pas « la priorité numéro un », a-t-il tout de même reconnu.
The Wall Street Journal écrivait jeudi que le « magnat de l’immobilier » Donald Trump s’était déjà « montré à plusieurs reprises intéressé par l’achat » du Groenland, pour ses ressources naturelles et sa position très intéressante d’un point de vue géopolitique.
« … ce serait sympa »
Donald Trump ne manque pas d’arguments. Il a notamment fait savoir que le Groenland faisait « beaucoup de mal au Danemark parce qu’ils perdent environ 700 millions de dollars chaque année pour l’entretenir… ». « Et stratégiquement, pour les Etats-Unis, ce serait sympa », a-t-il ajouté.
A cela, le ministère groenlandais des affaires étrangères a répondu : « Le Groenland est riche en ressources précieuses. Nous sommes prêts à faire des affaires, pas à vendre ». Pour rappel, cette gigantesque île de l’arctique, peuplé de seulement 56 000 habitants, était une colonie danoise jusqu’en 1953, date à laquelle elle est entrée dans la « Communauté du royaume » danois, avant d’obtenir le statut de « territoire autonome » en 1979.
Mais le président américain ne s’est pas démonté pour si peu, et quand un reporter lui a demandé s’il était prêt à échanger le Groenland contre un territoire américain, il a répondu que « beaucoup de choses » pouvaient « se faire ».