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Le Royaume-Uni se prépare d’ores et déjà à un Brexit sans accord

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Le ministère britannique de l’Intérieur a récemment fait savoir que le Royaume-Uni proposera un permis de séjour de trois ans. Une façon de se préparer d’ores et déjà à un Brexit sans accord.

L’interminable épisode du Brexit est encore loin d’avoir touché à sa fin mais les instances politiques du Royaume prennent d’ores et déjà les devants. Londres a en effet fait savoir par les services du ministère de l’Intérieur que les ressortissants étrangers pourront bénéficier d’un permis de séjour d’une durée de trois années. Une annonce qui est de nature à « assurer aux entreprises la certitude qu’elles pourront recruter et conserver leur personnel après le Brexit ».

Le Royaume-Uni veut rassurer les ressortissants étrangers

La future mesure s’adresse ainsi à tous les citoyens et les membres de leur famille proche appartenant à l’un des pays de l’Espace économique européen. L’EEE comprend à la fois les pays membres de l’Union européenne mais aussi la Norvège, le Lichtenstein, la Suisse et l’Islande. Le ministère de l’Intérieur expliquant que « les citoyens de ces Etats s’installant au Royaume-Uni après que nous aurons quitté l’UE et jusqu’à la fin 2020 pourront obtenir un statut d’immigrant temporaire pour une durée de trois ans ».

Pour obtenir un tel statut, rien de compliqué puisqu’une formalité en ligne sera la règle. Et pour ce qui est des séjours courts, professionnels ou privés, aucune formalité ne sera requise.

Il faut dire que des villes telles que Londres comptent un nombre conséquent de ressortissant étrangers. Rien qu’au 15 août dernier, plus d’un million d’Européens avaient entrepris une démarche d’obtention de statut de résident permanent, se préparant ainsi un hard Brexit.

Mais Priti Patel, la ministre de l’Intérieur, a tout de même tenu à éclaircir la politique d’accueil du Royaume-Uni. Elle a ainsi indiqué que le 31 octobre prochain marquera la « fin de la liberté de circulation dans sa forme actuelle, ce qui nous permettra de franchir la première étape historique pour reprendre le contrôle de nos frontières ».

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