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Une série de réformes annoncées au Liban par Hariri

En cours de préparation durant le week-end, plusieurs réformes ont été annoncées lundi 21 octobre par Saad Hariri.

Même s’il se défend de vouloir mettre un terme à la contestation sociale grâce aux réformes annoncées, le premier ministre du Liban Saad Hariri tente tout de même de calmer le jeu. Depuis plus de deux semaines, le pays est en proie à de vives contestations, de nombreuses manifestations et blocages d’infrastructures ayant lieu chaque jour. En cause : la politique menée par le gouvernement actuel de Saad Hariri qui ne met pas assez l’accent sur la modernisation du pays. La contestation était telle la semaine passée que le chef du gouvernement a failli jeté l’éponge et une réunion de crise s’est tenue en présence des ministres et du président Michel Aoun. Il en est ainsi ressorti une série de réformes adoptées par le gouvernement.

Les réformes proposées par Hariri et adoptées par le gouvernement

Au chapitre des principales mesures se trouvent en premier la réduction de moitié du salaires de la classe politique : président, ministres et parlementaires. Aussi, la construction de nouvelles centrales électriques a été actée et le ministère de l’information va être supprimé. En parallèle, les banques privées contribueront à la prise en charge de la dette publique notamment par le biais d’une taxe sur les bénéficies qu’elles réalisent.

Voilà donc ce qui est ressorti pour le moment du conseil des ministres extraordinaire qui s’est tenu afin de tenter de calmer la crise populaire. Reste à voir à présent si elles apaiseront les tensions dans la rue et si Saad Hariri pourra conserver son poste. Sur ce point rien n’est moins sûr puisque le premier ministre semblerait bien vouloir quitter ses fonctions. Il en a été dissuadé à la dernière minute par la France et les USA au cours du week-end dernier mais propose à nouveau la tenue d’élections anticipées. Lors de son allocution télévisées, il a ainsi déclaré : « Votre voix est entendue, et si vous réclamez des élections anticipées (…), moi, Saad Hariri, je suis personnellement avec vous. ».

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