Tandis que l’armée turque mènent d’intenses combats contre les forces kurdes, alliés de l’UE, les pays membres ont tenté de trouvé un accord pour ne plus vendre d’armes à la Turquie.
Alors que la France a immédiatement fait savoir qu’elle suspendait la vente d’armes à la Turquie en raison de son attaque sur les forces kurdes, les pays membres de l’UE se sont réunis à Luxembourg. Le but : trouver un accord commun pour imposer un embargo sur les ventes d’armes à la Turquie. Mais à cause de l’opposition du Royaume-Uni, aucune entente n’a pus être conclue. L’argument avancé étant que la Turquie est membre de l’OTAN.
Les Etats membres se sont simplement engagés chacun de leur côté à « adopter des positions nationales fermes concernant leur politique d’exportation d’armements vers la Turquie ».
Dimanche dernier, Angela Merkel et Emmanuel Macron avait conjointement appelé la Turquie a stoppé toute opération militaire contre les forces kurdes, considérées par l’UE comme des alliés dans la lutte contre l’islamisme. Dans le même temps, l’UE avait sitôt condamné la position d’Ankara, estimant que l’opération militaire « compromet gravement la stabilité et la sécurité de l’ensemble de la région ». Mais mise à part cette déclaration commune des ministres des Affaires étrangères européen, l’UE n’est pas allé plus loin.