Site icon La Revue Internationale

Un soldat français tué au Mali

France, Mali, DaeshFrance, Mali, Daesh

Le brigadier de 24 ans Ronan Pointeau, membre du premier régiment de Spahis de Valence, dans la Drôme, a été tué au Mali, samedi 2 novembre, suite au « déclenchement d’un engin explosif improvisé au passage de son véhicule blindé », a déclaré l’Elysée.

Attaque revendiquée

L’attaque a été revendiquée dans la soirée de samedi par l’organisation Etat islamique (EI). « Les soldats du califat ont pris pour cible un convoi de véhicules des forces françaises près d’Indelimane, dans la région de Ménaka, en déclenchant un engin explosif », a publié Daesh sur Telegram.

C’est dans cette même région, celle de Ménaka, que 49 soldats maliens ont été tués vendredi, eux aussi par l’EI. Toutefois « aucun lien » n’existe entre les deux attaques, a assuré le colonel Frédéric Barbry, porte-parole de l’état-major français.

Visite de la ministre

Le président français a bien sûr salué « le sacrifice » du brigadier, et exprimé « ses pensées vers ses camarades engagés dans les opérations au Sahel, ainsi que vers leurs frères d’armes des armées sahéliennes, qui paient un lourd tribut dans la lutte contre le terrorisme ».

Et Florence Parly a, elle, fait savoir qu’elle se rendrait « très prochainement au Mali, afin de s’entretenir avec les autorités maliennes ». « Dans un contexte sécuritaire dégradé, la mort du brigadier Ronan Pointeau nous montre que le combat contre les groupes terroristes qui sévissent au Sahel n’est pas terminé et notre détermination à le poursuivre est entière », a déclaré  la ministre des armées.

Il est important de rappeler que le soldat Pointeau est le vingt-huitième militaire français tué depuis le début de l’intervention française en Afrique, qui a débuté avec l’opération « Serval » au Mali en 2013, et s’est poursuivie par l’opération « Barkhane », qui s’est étendue au reste du Sahel en 2014. 

Quitter la version mobile