La nomination du nouveau Premier ministre du Liban a suscité un regain de tensions de la part des manifestants.
Hassan Diab est depuis quelques jours seulement le nouveau Premier ministre du Liban mais son élection au poste suite à des consultations parlementaires ne fait pas du tout l’unanimité.
Après l’annonce, des manifestants ont sitôt réagit en bloquant plusieurs axes routiers et le travail de formation d’un nouveau gouvernement s’annonces d’ores et déjà complexe voire impossible.
L’ancien ministre de l’Education du Liban est peu connu du grand public, pour un homme présenté comme indépendant et technocrate. La raison ? Si sa nomination a été soutenue par le Hezbollah et ses alliés dont le parti du président Aoun, elle ne l’a pas été par son propre camp, à savoir le plus important groupe parlementaire sunnite, présidé par l’ancien Premier ministre Saad Hariri.
Le Liban s’enfonce dans la crise
Cela fait plus de deux mois à présent que le Liban connaît une vague de contestations sociales sans précédent, les principales revendications portant sur un changement total et radical de la classe politique. Saad Hariri a jeté l’éponge mais la nomination de Hassan Diab ne répond pas à la demande du peuple libanais qui ne se reconnaît plus du tout dans ses dirigeants.
Tant et si bien que Saad Hariri pourrait revenir aux commandes, il est pressenti pour former le futur nouveau gouvernement.