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Emmanuel Macron somme Téhéran de libérer deux chercheurs français « sans délai »

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L’une, l’anthropologue Fariba Adelkhah, est accusée d’espionnage, tandis que l’autre, le spécialiste de la Corne de l’Afrique, Roland Marchal, de « collusion contre la sécurité nationale ».

« Emprisonnement intolérable »

Mardi 10 décembre au soir, le président de la République a réclamé par un tweet la libération « sans délai » des deux chercheurs français détenus en Iran depuis juin.

« En cette Journée internationale des droits de l’Homme, je pense à Fariba Adelkhah et Roland Marchal, nos compatriotes détenus en Iran, et à leurs familles. Leur emprisonnement est intolérable. Ils doivent être libérés sans délai. Je l’ai dit au Président Rohani, je le répète ici. »

Accusation « grotesque »

Ce n’est pas la première fois que la France réclame la libération des prisonniers aux autorités iraniennes, mais toutes les demandes ont été faites en pure perte. En octobre dernier, des collègues des deux chercheurs ont jugé une telle accusation « grotesque », et ont demandé à Paris de suspendre toute coopération scientifique et universitaire avec l’Iran en signe de protestation.

Journée chargée

La déclaration du président de la République est intervenue alors que s’achevait tout juste à Paris le sommet quadripartite au « format Normandie », réunissant Emmanuel Macron, le président russe Vladimir Poutine, le président ukrainien Volodymyr Zelensky, et la chancelière Angela Merkel, qui devait aider à régler la question de la guerre en Ukraine. 

Et comme si cela ne suffisait pas, le président recevait à dîner mardi soir, à l’Elysée, les ministres et dirigeants de la majorité pour appliquer les dernières modifications à la réforme des retraites, qu’Edouard Philippe a présentée mercredi midi.

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