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Mise en service du second porte-avions chinois

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Le navire baptisé « Shandong » est le premier de conception entièrement chinoise. Il doit permettre au président Xi Jinping de sécuriser la mer de Chine face à la présence constante de l’US Navy, qui reste, de loin, la première puissance maritime mondiale. 

Propulsion classique

Mardi 17 décembre, la Chine a admis le « Shandong » au service actif de sa marine. Il s’agit de son deuxième porte-avions, et du premier de conception entièrement chinoise, a fait savoir la chaîne de télévision publique CCTV.

L’intégration officielle s’est faite par une cérémonie sur une base navale de l’île de Hainan, lors de laquelle le président chinois Xi Jinping a parcouru le pont du navire alors qu’environ 5 000 membres de la marine et ouvriers chantaient l’hymne national.

Le « Shandong » voguera donc aux côtés du premier porte-avions chinois, le « Liaoning », un bâtiment construit par l’ex-URSS et racheté à l’Ukraine pour être admis au service actif en 2012. Connu jusqu’à présent sous le nom « Type-001A », le « Shandong » est à propulsion classique ( non nucléaire) et peut embarquer une quarantaine d’avions ( contre 30 pour le Charles de Gaulle, par exemple).

Tensions en mer de Chine

La mise en service de ce second porte-avions vise à affermir les prétentions territoriales de Pékin en mer de Chine méridionale, ou plusieurs pays (Vietnam, Philippines, Malaisie, Bruneï et Chine) se disputent diverses îles et îlots, chaque nation en contrôlant plusieurs. C’est d’ailleurs dans cette région que se trouve l’ile de Hainan où le « Shandong » a été inauguré. 

Washington a immédiatement réagi en envoyant croiser des navires de guerre dans la région, pour réaffirmer son attachement à la « liberté de navigation » qu’il estime menacée par Pékin. Mais la Chine, même si elle monte en puissance, est encore loin de rivaliser avec les Etats-Unis, qui disposent de 11 portes-avions. Elle dépasse par contre tous les autres pays, qui ne disposent, au plus, que d’un de ces bâtiments.

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