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Le feu d’artifice de Sydney a été maintenu

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Dimanche 29 décembre, la mairie de Sydney a confirmé que son célèbre feu d’artifice tiré au-dessus du Harbour Bridge et de l’Opéra, le premier feu d’artifice diffusé dans le monde, aura bien lieu mardi soir, et ce malgré les feux de forêt qui ravagent le pays. 

« Comme tout le monde, nous les représentants de la ville de Sydney, sommes profondément affectés par les événements de ces derniers mois. Mais nous avons néanmoins la conviction que les célébrations du Nouvel An ne devraient pas être annulées », a fait savoir Tanya Goldberg, directrice de l’événementiel à la mairie de Sydney.

Pétition contre le feu d’artifice

Une pétition lancée en novembre sur le site change.org pour dire non au feu d’artifice du 31 décembre a été signée par plus de 270.000 personnes.

« Tous les États devraient dire NON aux feux d’artifice. Cela pourrait traumatiser certaines personnes, l’air est déjà suffisamment enfumé », estiment les auteurs du texte qui préféreraient que les sommes engagées (5,8 millions de dollars australiens, soit environ 4 millions d’euros) soient reversées « aux agriculteurs, aux pompiers et à ceux qui prennent soin des animaux affectés ».

« La préparation des célébrations du Nouvel An a été engagée il y a quinze mois, ce qui signifie que l’essentiel du budget, qui est affecté en grande majorité à assurer la sécurité et la gestion des foules, a déjà été dépensé. Annuler le feu d’artifice n’aurait donc qu’un impact très limité sur les victimes des incendies », s’est défendue Tanya Goldberg.

Division au sein du gouvernement 

Lundi, le ministre de la Nouvelle-Galles-du-Sud, John Barilaro, a twitté que le feu d’artifice devrait être annulé, car « le risque est trop élevé et nous devons respecter nos pompiers volontaires qui sont épuisés. Si les feux d’artifice ont été interdits dans les zones rurales, nous ne devrions pas faire deux poids deux mesures. Nous sommes tous dans le même bateau ».

Un avis éclairé, qui n’a pourtant pas été suivi par la ville de Sydney ou le reste du gouvernement de Nouvelle-Galles-du-Sud, pour qui « The show must go on ».

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