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Au Liban, les manifestants sont à nouveau dans la rue

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Après 90 jours de manifestations, le peuple est à nouveau dans la rue au Liban. La crise politique et économique enfle.

Au Liban, les manifestants se sont à nouveau donnés rendez-vous dans la rue pour mettre la pression sur le pouvoir politique, accusé de prendre du retard dans la formation d’un nouveau gouvernement qui pourrait sortir le pays de la crise. Une crise qui dure à présent depuis plus de trois mois et qui n’a pas encore trouvé d’apaisement en dépit des annonces faites.

C’est sous le slogan « la semaine de la colère » que les Libanais se sont réunis afin de bloquer des axes routiers dans les grandes villes du pays telles que Beyrouth, Tripoli, Akkar ou encore Hasbaya. Leur principale revendication ? La formation immédiate d’un gouvernement afin de sortir le pays du marasme dans lequel il se trouve depuis des décennies.

Les étudiants prennent la main au Liban

Alors que la crise économique avait mis le feu aux poudres le 17 octobre 2019, les nouvelles mesures de restrictions budgétaires mises en place par le pouvoir politique n’ont fait qu’accentuer la colère des Libanais. La livre libanaise s’est par ailleurs fortement dévaluée, entraînant immédiatement une inflation quasi record. La monnaie nationale ne valant plus que 0,0059 euros.

A l’instar de bien d’autres crises sociale ailleurs dans le monde, ce sont les jeunes qui continuent de manifester. Des jeunes dont les perspectives d’avenir sont bouchées et qui réclament un changement radical de l’appareil politique. Cet étudiant explique : « je veux un gouvernement qui puisse apporter une solution à la situation économique le plus rapidement possible ».  

Par ailleurs, le nouveau Premier ministre Hassan Diab est loin de faire l’unanimité et il tarde à former un gouvernement qui n’aura que peu de chances de s’attirer la sympathie des Libanais par ailleurs.

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