Lundi 24 février, l’Etat hébreu a revendiqué plusieurs frappes aériennes contre des « positions » du Jihad islamique (JI) en Syrie et dans la bande de Gaza, qui ont fait six morts, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).
Représailles
Les frappes israéliennes ont été conduites après que des tirs de roquettes du groupe islamiste armé de Gaza aient entraîné la fermeture d’écoles dans le sud d’Israël. « En représailles à des tirs de roquettes, des avions de combat de l’armée israélienne ont bombardé des cibles du Jihad islamique au sud de Damas », a déclaré l’armée israélienne dans un communiqué.
La « majorité » des missiles israéliens ont été « détruits avant d’atteindre leurs cibles », et les autres ont été déviés de leur trajectoire, a, de son côté, fait savoir l’armée syrienne à l’agence de presse Syrian Arab News Agency (SANA). L’OSDH a, lui, fait état de frappes aériennes « près de l’aéroport international de Damas » contre « des positions des gardiens de la révolution iraniens » et « du Jihad islamique ».
L’armée israélienne a également frappé le JI dans la bande de Gaza, après que « deux terroristes » aient tenté « de placer un engin explosif à proximité » de la frontière entre Gaza et Israël.
Vengeance
Le Jihad islamique a appelé à venger la mort de Mohammed Al-Naem, l’un de ses soldats âgé de 27 ans, ainsi que le déploiement d’un bulldozer israélien à Gaza, et a lui-même réagit en tirant une nouvelle salve de roquettes sur Israël lundi.
« Il y a eu vingt tirs de Gaza vers le territoire israélien. Le système de défense antimissiles Dôme de fer a intercepté dix d’entre eux », a confirmé l’armée israélienne lundi, sans faire état de victimes. 65 000 élèves avaient tout de même été sommés de rester chez eux en prévision de cette attaque.