Boris Johnson a présenté un premier projet de loi sur le Brexit qui n’a pas manqué de cibler l’UE tout en suscitant des indignations au Royaume-Uni.
Le jugeant « essentiel pour maintenir l’intégrité économique et politique du Royaume-Uni » Boris Johnson est venu en personne lundi 14 septembre présenter le projet de loi modifié du Brexit. Le texte inclut de nouveaux points qui reviennent en réalité sur certains engagements pris précédemment avec l’UE. Pour certains observateurs, ce texte viole purement et simplement le droit international et met en avant des dispositions controversées concernant l’Irlande du Nord.
Boris Johnson accuse l’UE
Approuvé par 340 votes contre 263 contre, le texte a ainsi passé facilement la case de la Chambre des communes mais rien n’est encore gagné car le parcours législatif est encore long et semé d’embûches. Il est ainsi notamment question d’examiner un amendement qui empêcherait toute modification relative à l’accord de sortie de l’UE.
Le Premier ministre britannique n’y est pas allé par quatre chemins lors de sa prise de parole. Il a clairement accusé l’UE de s’appuyer sur les dispositions légales visant à assurer la paix en Irlande du Nord comme un « levier » dans les discussions commerciales. Pour lui, Bruxelles tenterait de créer « une frontière douanière dans notre propre pays ».