En pleine tentative de reconstruction politique, le Liban est en encore sur la brèche selon Jean-Yves le Drian.
Pour Jean-Yves le Drian le ministre des Affaires étrangères, les choses sont claires : « le risque aujourd’hui, c’est la disparition du Liban ». La France a ainsi renouvelé son appel à la constitution rapide d’un nouveau gouvernement alors que Moustapha Adib vient d’être nommé nouveau Premier ministre du pays suite à la démission de Hassab Diab et de son équipe gouvernementale.
Le Liban est encore très loin d’être tiré d’affaire selon le Drian qui arguait il y a quelques jours de cela dans une interview donnée à la radio que d’importantes réformes de fond devaient être mises en place dans l’urgence, de crainte de voir le Liban purement et simplement disparaître.
Le Liban face à son destin
Au cours de la même interview, le ministre des Affaires étrangères expliquait qu’en plus de l’urgence humanitaire, c’est bel et bien une urgence politique qui se joue en parallèle car le « pays est au bord de la détresse ». Pour le ministre : « Tout le monde sait les réformes qu’il faut faire, la réforme du marché public, la réforme de la banque ». Et d’ajouter : « On est devant la responsabilité des autorités libanaises à mettre en œuvre un gouvernement de mission qui puisse assurer les réformes indispensables. Autrement la communauté internationale ne sera pas au rendez-vous. On ne va pas signer de chèque en blanc pour un gouvernement qui ne va pas mettre en œuvre les réformes que tout le monde connaît « .