Mercredi 17 mars, la ministre des Armées, Florence Parly, a donné des détails sur l’exercice « Rhéa », la démonstration de force conduite par les armées françaises en Méditerranée orientale le samedi 13 mars.
450 militaires mobilisés
« Les forces armées françaises ont conduit un exercice inédit de contre-terrorisme en Méditerranée, au large de la Crète », visant à reprendre le contrôle d’un navire pirate pour en faire une « base de tir sur l’eau », a expliqué madame Parly. « Voilà le scénario qui a mobilisé toute la palette du haut du spectre de nos moyens terrestres, navals et aériens ».
« En seulement quelques heures, des commandos marine ont été projetés par avion sur zone avec une embarcation légère d’assaut. Des Rafale et des hélicoptères Caracal ont décollé de France pour rejoindre le navire sous le contrôle des terroristes, à 2000 kilomètres de nos bases, et se sont engagés directement dans sa libération », a détaillé la ministre, ajoutant que cet exercice avait « mobilisé 450 militaires, des soldats de l’armée de Terre, des aviateurs, des bâtiments de la Marine qui opèrent régulièrement dans cette zone, ainsi que d’importants moyens de commandement et de contrôle ».
« Préservation de la sécurité et de la stabilité du bassin méditerranéen »
« L’assaut a été bref grâce à la très forte réactivité de nos forces et à la capacité de projection de nos armées », s’est félicitée madame Parly, s’enorgueillant du fait que « seulement trois Nations dans le monde sont capables de conduire une telle opération. »
« La France a la volonté de participer à la préservation de la sécurité et de la stabilité du bassin méditerranéen, aux côtés de ses alliés », a ajouté la ministre, assurant qu’« en projetant à longue distance ses moyens d’intervention et en mettant en œuvre son savoir-faire exceptionnel, la France montre qu’elle a les moyens de se défendre avec ses alliés ».