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Le pape François en voyage en Irak

Pape, IrakPape, Irak

Arrivé à Bagdad vendredi 5 mars, le souverain pontife devrait passer quelques jours en Irak, avant de revenir à Rome lundi 8 mars. Ses déplacements se feront sous haute surveillance pour prévenir tout risque sécuritaire, et obéiront à des mesures sanitaires strictes.

Environnement à haut risque

« Nous n’allons pas mettre en compétition les voyages les plus risqués du pape », mais celui-ci « résulte d’une urgence, celle d’un acte d’amour extrême que le pape François veut apporter aux chrétiens et à tous les habitants de ce pays pour leur redire que nous sommes tous frères », expliquait le porte-parole du Vatican, Matteo Bruni, mardi 2 mars. Mais « sans minimiser les risques », nous estimons que « toutes les précautions ont été prises », a-t-il précisé. 

Le double attentat suicide perpétré le 21 janvier à Bagdad (32 morts, 110 blessés) a brièvement remis en question la venue du pape, mais celui-ci a finalement décidé de maintenir son voyage. « Cela nous a fait peur, confesse le dominicain irakien Amir Jajé. Nous nous sommes demandé si le voyage allait avoir lieu, mais le pape s’est montré déterminé, voulant absolument se rendre proche de tous les chrétiens et de tous les Irakiens qui ont souffert ».

« On ne peut pas décevoir un peuple deux fois »

Le pape François a d’ailleurs personnellement confirmé sa venue mercredi : « Depuis longtemps, je désire rencontrer ce peuple irakien qui a tant souffert et qui nous attend. Il attendait déjà Jean-Paul II, malheureusement, il lui fut interdit d’aller en Irak. On ne peut pas décevoir un peuple deux fois.»

« Je désire tellement vous rencontrer, voir vos visages, et visiter votre terre, antique et extraordinaire, berceau de civilisation », a t-il déclaré jeudi soir, avant de demander à ses fidèles de prier pour que « ce voyage apostolique puisse avoir lieu de la meilleure manière ».

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