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Exercice de l’Otan dans l’atlantique nord

OTAN, Aster 30OTAN, Aster 30

Depuis près de deux semaines, les navires d’une dizaine de pays de l’Otan (France, États-Unis, Royaume-Uni, Italie, Espagne, Belgique, Danemark, Allemagne, Pays-Bas et Norvège) sont engagés dans l’exercice Formidable Shield 21, se déroulant au large de l’Écosse, dans l’atlantique nord.

Manoeuvres d’interopérabilité

L’objectif de l’exercice Formidable Shield 21 est « d’améliorer l’interopérabilité » entre les bâtiments alliés, en particulier en matière de défense aérienne et antimissile. Les manoeuvres ont commencé par les opérations les plus simples, des tirs de canon sur cible flottante, puis des hélicoptères ont « réalisé plusieurs vols de surveillance maritime et des entraînements à l’appontage sur des bâtiments alliés », et des missiles ont été tirés.

Côté français, la FDA Forbin (frégate de défense antiaérienne) a été désignée pour assurer le commandement de la lutte anti-aérienne de la flotte otanienne. Elle a donc été chargée de faire le lien entre les différentes unités du groupe, lors d’exercices de suivi et d’interception d’aéronefs. 

« Plusieurs démonstrations de tirs réels et simulés contre des cibles subsoniques, supersoniques et balistiques auront lieu pendant l’exercice, a de son côté fait savoir l’US Navy. La coopération multinationale pour une interception de missiles balistiques dans l’espace est vraiment remarquable et prouve l’engagement de l’Alliance en faveur de l’interopérabilité et de la défense ».

Tir d’un missile Aster 30

Et la France a joué un grand rôle concernant la défense antimissile, en tirant avec succès un missile antiaérien Aster 30 avec charge militaire. « Pour une frégate de défense aérienne, c’est le premier tir de missile Aster 30 de combat, équipé de sa charge militaire, a déclaré la Marine nationale. Face à une cible aussi véloce et avec tout un équipage au poste de combat, le système d’arme est employé au maximum de ses automatismes pour riposter. Pour autant la complexité du tir est grande car sa réussite dépend de chaque marin du bord, du commandant qui autorise le tir aux mécaniciens qui s’assurent du bon fonctionnement de l’indispensable circuit de réfrigération. »

« La France confirme ainsi la modernité et l’excellence de ses moyens maritimes dans le domaine de la défense aérienne. Elle prouve également sa capacité à interagir au sein d’une force maritime internationale afin d’assurer une défense conjointe contre des missiles supersoniques et balistiques », a ajouté la Marine nationale.

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