Mercredi 19 mai, Thales a révélé avoir livré un radar Sea Fire à la Marine nationale, qui équipera la première frégate de défense et d’intervention (FDI) française, l’Amiral Ronarc’h. La livraison a été effectuée le 27 avril dernier.
Radar 100% français
« Le premier radar Sea Fire de série a désormais été livré au chantier naval de Lorient afin d’être intégré sur la première FDI, dans le respect du planning initial de livraison de la première frégate prévue pour 2023 et ce, malgré les difficultés engendrées par la crise du Covid-19 », a fait savoir l’électronicien français mercredi.
La livraison de ce radar, construit grâce à un « réseau français de PME et ETI partenaires », constitue un « jalon qui marque une étape importante dans le déroulement du programme FDI qui respecte le calendrier initial défini par la Direction générale de l’armement [DGA] », insiste Thales.
« 70 ans d’expérience »
Et Thales ne tarit pas d’éloges concernant le Sea Fire. « Le flux numérique de chaque panneau, de l’ordre du Terabit par seconde, génère un volume de données permettant d’optimiser la performance du radar dans son environnement opérationnel par la mise en œuvre d’algorithmes d’Intelligence artificielle », explique l’équipementier, assurant que son radar sera « plus de deux fois supérieure à celle d’un radar tournant d’ancienne génération ».
« Bénéficiant de plus de 70 ans d’expérience dans le domaine des radars, le Sea Fire a été conçu pour appuyer la lutte des marines contre tous les types de menaces, qu’elles soient lentes ou supersoniques », se félicite Rémi Mongabure, Directeur des offres chez Thales. Nous sommes fiers d’être présents « à bord de la future FDI en offrant aux frégates modernes la puissance et les performances d’un destroyer grâce à ce radar numérique permettant aux commandements de mener à bien leurs missions dans des conditions de sécurité optimales », insiste-t-il.