Lundi 26 juillet, trois cocktails Molotov ont été lancés contre l’ambassade de Cuba à Paris. Cet attentat, orchestré à l’occasion de la fête nationale du 26 juillet, n’a pour l’heure pas été revendiqué.
Responsabilité du gouvernement américain
Selon les pompiers français, « deux engins incendiaires » ont été lancés sur l’ambassade cubaine située dans le XVe arrondissement, causant des dégâts mineurs. « Nous dénonçons une attaque terroriste aux cocktails Molotov contre notre ambassade à Paris », a aussitôt twitté le ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodríguez. « Je tiens le gouvernement américain pour responsable de ces campagnes incessantes contre notre pays qui encouragent ces comportements et des appels à la violence, en toute impunité, depuis son territoire », a-t-il ajouté.
D’après la délégation cubaine, l’attaque se serait produite à 23 h 45 avec trois cocktails Molotov, et le feu aurait été éteint par ses propres agents. Une version partiellement confirmée par les pompiers français donc, qui confirment que « les deux engins (seulement), qui ont causé des dégâts mineurs, ont été éteints avant leur arrivée ».
#EliminaElBloqueo
Quelques heures seulement avant l’attentat, le secrétaire d’État américain Antony Blinken, soutenu par une vingtaine de pays, appelait le gouvernement cubain à « respecter les droits et libertés légalement garantis du peuple cubain » et à « libérer les détenus » interpellés lors des manifestations du 11 juillet.
Les « déclarations du secrétaire d’État américain ont le soutien d’une poignée de pays qui ont subi des pressions pour se conformer à ses diktats », a aussitôt réagi Bruno Rodríguez. « #Cuba a le soutien de 184 nations qui exigent #EliminaElBloqueo (la fin du blocus)», a rappelé le ministre cubain des Affaires étrangères.