Site icon La Revue Internationale

Six CAESAr de plus pour l’Ukraine

CAESAr, UkraineCAESAr, Ukraine

KONICA MINOLTA DIGITAL CAMERA

Bien que l’on ne sache pas exactement combien de CAESAr ont été livrés à l’Ukraine (il était question de six à l’époque et aujourd’hui de dix-huit), le canon autoporté français semble donner satisfaction aux Ukrainiens, 6 pièces supplémentaires devant être livrées prochainement. 

« Il est le bienvenu, peu importe quand »

« Le président de la République a indiqué à M. Zelenski que la France poursuivrait et renforcerait ses livraisons d’armements dans le cadre d’un dialogue dont je rappellerai qu’il était ancien et qui permettait tout à la fois d’évaluer les besoins de l’Ukraine et nos capacités à y répondre. Ça a été traduit rapidement dans les faits avec l’arrivée de CAESAr. D’autres sont attendus. Nous n’avons pas pour habitude de parler de ces questions ouvertement sur la place publique. Nous en parlons entre amis », déclarait la nouvelle ministre des Affaires étrangères, Catherine Colonna, la semaine passée lors d’un déplacement à Kiev, assurant qu’il y aurait de nouvelles livraisons d’armes dans les « quelques semaines qui viennent ». 

Parmi ces armes, justement, six autres CAESAr sont attendus selon Europe 1, qui avance que cette livraison pourrait être annoncée à l’occasion d’un déplacement d’Emmanuel Macron à Kiev. « Il est le bienvenu, peu importe quand, déclarait à ce sujet Dmytro Kouleba, le chef de la diplomatie ukrainienne, le 30 mai dernier. Il serait bon que monsieur Macron vienne pendant la présidence française de l’UE, et le meilleur serait qu’il vienne avec d’autres livraisons d’armes pour l’Ukraine, voici l’aide la plus précieuse que nous pouvons recevoir de la France ».

Aide limitée

L’aide militaire fournie par la France à l’Ukraine reste toutefois faible comparée à celle apportée par certains alliés, et pour cause :  « La raison principale, selon plusieurs sources militaires, est la résistance politique. Avec ce sujet des armes, Emmanuel Macron avance sur une ligne de crête. D’un côté, il refuse d’apparaître comme belligérant aux yeux des Russes. De l’autre, il souhaite montrer que le rôle de la France ne se limite pas à de l’aide humanitaire, à des livraisons de camions de pompiers ou l’envoi de gendarmes pour enquêter sur les crimes de guerre », avance-t-on sur Europe 1. 

Mais si limitée soit-elle, cette aide devra être compensée, car les armes livrées sont prélevées sur les stocks français. « J’ai demandé à nos industriels d’accélérer la production d’armements, il ne s’agit pas seulement de reconstituer nos stocks mais aussi de renforcer notre indépendance », a justement déclaré Emmanuel Macron à ce sujet. 

Quitter la version mobile