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Réchauffement entre Liz Truss et Emmanuel Macron

Après quelques mois tendus, la Première ministre britannique Liz Truss a enfin admis qu’Emmanuel Macron était un ami. La conservatrice a également profité de son allocution pour préciser que Vladimir Poutine était l’ennemi. 

« Le jury est toujours en train de délibérer »

Interrogée à la fin du mois d’août sur ses impressions vis-à-vis du président français, la conservatrice Liz Truss avait refusé de dire si elle le considérait comme un « ami »  ou un  « ennemi ». « Le jury est toujours en train de délibérer », avait-elle répondu.

« Si on n’est pas capable, entre Français et Britanniques, de dire si on est ami ou ennemi (…) on va vers de sérieux problèmes », avait rétorqué Emmanuel Macron, ajoutant : « Le Royaume-Uni est une nation amie, forte et alliée, quels que soient ses dirigeants ».

Réchauffement

Mais la Première ministre britannique a fini par entendre raison, admettant jeudi 6 octobre qu’Emmanuel Macron était un  « ami ». « Je travaille très, très étroitement avec le président Macron et le gouvernement français », a ajouté Liz Truss. « Nous parlons de la façon dont le Royaume-Uni et la France peuvent travailler plus étroitement ensemble pour construire plus de centrales nucléaires et s’assurer que les deux pays ont une sécurité énergétique à l’avenir ».

« Nous sommes tous deux très clairs sur le fait que l’ennemi est Vladimir Poutine, qui, par sa guerre effroyable en Ukraine, a menacé la liberté et la démocratie en Europe et a fait grimper les prix de l’énergie auxquels nous devons tous faire face aujourd’hui », a également déclaré la Première ministre.

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