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L’Irak doit trouver sa propre voix

Mardi 20 décembre, lors du sommet régional organisé en Jordanie pour traiter la question iraquienne, Emmanuel Macron à exhorté Bagdad à suivre une autre voie que celle d’un « modèle dicté de l’extérieur ».

« Déstabilisations liées à toute la région »

« Je veux vous dire l’attachement de la France à travers son histoire, son action diplomatique, pour la stabilité de la région, pour qu’il y ait une voie qui ne soit pas celle d’une forme d’hégémonie, d’impérialisme, de modèle qui serait dicté de l’extérieur », a déclaré Emmanuel Macron lors du sommet « Bagdad II » se tenant sur les rives de la mer Morte, en Jordanie.

Une allusion à peine voilée à l’Iran, les partis pro-iraniens ne cessant de renforcer leur emprise au sein du parlement et du gouvernement irakien. Le président français a tout de même pris soin de ne pas citer directement Téhéran, ni aucun autre pays d’ailleurs. « L’Irak aujourd’hui est le théâtre d’influences, d’incursions, de déstabilisations liées à toute la région », a déclaré Emmanuel Macron. 

« La région a tout pour réussir »

En effet, la région est « encore percluse de blocages, de divisions, d’ingérences, de sujets sécuritaires et sans doute l’Irak, compte tenu des dernières décennies, est l’une des principales victimes de cette déstabilisation régionale », a poursuivi Emmanuel Macron, concluant tout de même sur une note plus positive.

« La région a tout pour réussir un agenda régional et mondial, mais il faut qu’on arrive collectivement à aller au-delà des divisions du moment », a enjoint le président français.

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