Site icon La Revue Internationale

Ahmadinejad et Chavez, même combat ?

capture_decran_2012-01-11_a_14.34.42.pngcapture_decran_2012-01-11_a_14.34.42.png

[image:1,l]De toute évidence, la visite de Mahmoud Ahmadinejad en Amérique du Sud ne profite pas qu’à ses intérêts commerciaux. Elle lui permet également de se positionner dans une région, chasse gardée des Etats-Unis, au moment même où les tensions américano-iraniennes ne cessent de croître au sujet du nucléaire.

Ahmadinejad se concentre sur des pays amicaux

Le Brésil et le Mexique, deux des plus grandes économies de la région, n’ont pas reçu la visite de Ahmadinejad. Le président iranien a préféré se concentrer sur des dirigeants un peu moins démocratiques et s’est rendu, dès son arrivée sur le continent, chez le provocateur Hugo Chavez, président du Venezuela.

Le nucléaire iranien au centre de toutes les préoccupations

D’après Associated Press, Chavez et Ahmadinejad ont donné une interview, pleine de bonne humeur, durant laquelle ils ont abordé la question du nucléaire iranien. Une enquête de l’Agence internationale de l’énergie atomique, l’organisme de surveillance des Nations-Unies, est venue confirmer que l’Iran possédait bel et bien de l’uranium enrichi. Ahmadinejad continue d’affirmer que le pays entretient une ambition nucléaire uniquement pour mettre cette énergie au service de la population. Les Etats-Unis, l’Union Européenne et Israël s’y opposent, par crainte de voir le pays développer une arme nucléaire.

« Ils prétendent que nous développons une bombe, » s’est exclamé le président iranien, aidé d’un interprète. « Heureusement, la majorité des pays d’Amérique latine sont vigilants. Tout le monde sait que ces affirmations… sont une blague. Nous devons en rire. » « Il est clair que notre développement les effraie, » a t-il précisé avant d’ajouter que si l’Iran était en train de mettre au point une arme, « l’énergie de cette bombe serait l’amour. »

Les « parias » de l’occident

Ahmadinejad et Chavez entretiennent de bonnes relations, fondées, entre autre, sur leurs statuts de paria et leur opposition aux Etats-Unis. « Lorsque l’on est ensemble… cela les rend fous, » a confié Chavez en rigolant, puis il a ajouté qu’Ahmadinejad effectuait une tournée de « l’axe du mal de l’Amérique Latine. »

Ahmadinejad s’est ensuite rendu au Nicaragua, où le Président Daniel Ortega, qui entame son troisième mandat, a prêté serment le mardi 10 janvier. Les bombes faites d’amour du dirigeant iranien n’ont pas fini de pleuvoir, la prochaine étape de son voyage n’est autre qu’un des derniers bastions du communisme totalitaire, Cuba.

Adaptation GlobalPost/Antoine Le Lay pour JOL Press

Quitter la version mobile