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Fin de calvaire pour Edith Bouvier

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[image:1,l]Les journalistes français Edith Bouvier et William Daniels, bloqués depuis le 22 février à Homs, en Syrie, sont désormais en sécurité au Liban. Ils sont actuellement en observation dans un hôpital de Beyrouth et pourraient être rapatriés dans les prochaines heures vers la France. La collaboratrice du Figaro Edith Bouvier souffre d’une fracture du fémur, mais son état de santé n’inspire pas d’inquiétude.

Exfitrés par les insurgés syriens 

Les journalistes ont pu être exfiltrés jeudi 1er mars dans l’après-midi à bord d’un convoi de l’Armée syrienne libre (ASL). Entrés clandestinement le 21 février en Syrie, ils ont vécu des jours terribles en compagnie des civils et soldats insurgés pris au piège dans la ville assiégée. Le 22 février au matin, le bombardement d’une maison servant de centre de presse improvisé dans le quartier de Baba Amro fait deux mortsMarie Colvin et Rémi Ochlik, parmi les six journalistes présents. Edith Bouvier, elle, est alors gravement blessée à la jambe. 

Au cours des jours suivants, plusieurs tentatives sont mises en œuvre pour organiser leur évacuation. Mardi 28 février, le journaliste britannique Paul Conroy arrive au Liban, suivi le lendemain de Javier Espinosa, du quotidien espagnol El Mundo. Mais pour les deux Français, la tentative d’exfiltration tourne court. L’angoisse monte lorsque l’armée syrienne lance une offensive, mercredi 29 février, sur le quartier totalement encerclé de Baba Amro. Mais les deux Français ont pu être évacués du quartier à temps. Ils sont alors acheveminés en grand secret, dans la nuit de jeudi, par les militants de l’ASL, tout au long des perilleux trente kilomètres qui séparent Homs de la frontière libanaise, parvenant à éviter les patrouilles militaires. 

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