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Première tournée européenne pour Vladimir Poutine

[image:1,l]Vladimir Poutine, investi à la présidence russe depuis trois semaines, se décide à rendre visite à ses homologues européens.

Deux rencontres bilatérales au programme

Le président russe sera reçu par la chancelière allemande Angela Merkel, vendredi 1er juin et se rendra à l’Elysée le soir même où il dînera avec François Hollande.

Alors qu’une première rencontre était prévue à l’occasion du G8 organisé à Camp David par Barack Obama, les 18 et 19 mai, Vladimir Poutine avait délibérément boudé l’évènement, arguant de la nécessité de former son gouvernement, et avait préféré envoyer son prédécesseur et Premier ministre, Dmitri Medvedev.

Lors de ces deux rendez-vous, les discussions seront largement centrées autour de la Syrie.

Le Kremlin ne changera pas de position

Alors qu’Angela Merkel s’est dit contre l’idée d’une intervention militaire pour résoudre le conflit syrien, François Hollande, interrogé sur France 2, mardi 29 mai, n’a pas exclu l’éventualité d’une intervention française, sous mandat de l’ONU.

Vladimir Poutine, ferme allié de Bachar al-Assad depuis le début de la crise, s’il a condamné le massacre de Houla qui a fait 108 morts il y a une semaine, a toutefois déclaré que sa position ne changerait pas.

Quelques jours avant la visite du leader russe en Europe, le Kremlin avait d’ailleurs fait savoir qu’aucune pression de toute sorte ne ferait changer la position de la Russie vis-à-vis de son allié syrien. « La position de la Russie est bien connue, elle est équilibrée, constante et absolument logique. » a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

Vladimir Poutine privilégie les discussions bilatérales

Les discussions s’engageront de manière sereine avec la chancelière Merkel, isolée dans la crise européenne et dont le pays est un grand partenaire commercial de la Russie depuis que l’Allemagne a fermé son programme nucléaire et a créé une dépendance énergétique avec les Russes.

En revanche, Vladimir Poutine n’échappera pas aux tentatives de pression du président français qui affirmait sur France 2« à moi, à d’autres, de convaincre Russes et Chinois. » pour permettre l’intervention de l’ONU en Syrie.

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