[image:1,l] Bachar al-Assad a nié dimanche tout lien avec le massacre de Houla qui avait fait 108 morts le 25 mai, en soulignant par ailleurs que les auteurs du carnage étaient des « monstres ». Dans son premier discours depuis le mois de janvier, le président syrien a réaffirmé devant le Parlement sa volonté de lutter contre la révolte qui secoue la Syrie depuis bientôt 15 mois.
Bachar al-Assad a également accusé la communauté internationale en déclarant que son pays faisait face à un « plan de destruction » et « à une véritable guerre menée de l’étranger ». Le président syrien a ainsi refusé tout dialogue avec les opposants «liés à l’étranger » faisant référence au Conseil national syrien (CNS), la principale composante de l’opposition. Ce discours intervient alors que le plan de paix du médiateur de l’ONU et de la Ligue arabe, Kofi Annan a été plus qu’ignoré par les deux parties en conflit. La Syrie serait aujourd’hui au bord de la guerre civile, selon de nombreux dirigeants internationaux.