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Celle qui a été surnommée « Rose du désert » par le magazine Vogue avant d’être condamnée par Anna Wintour, Asma al-Assad serait actuellement réfugiée en Russie.
Prend-elle le risque de rester à Damas ?
Alors que la révolte a atteint Damas et couté la vie à trois hauts responsable du gouvernement, la capitale syrienne est-elle toujours le lieu de résidence de la Première dame ? A-t-elle fui pour se mettre à l’abri de peur d’être touchée par les attaques rebelles ?
Se cache-t-elle en Russie ?
Le correspondant de la BBC Frank Gardner a évoqué mercredi 18 juillet sur Twitter la possibilité qu’Asma al-Assad se soit réfugiée en Russie. Le pays a en effet toujours protégé la famille Assad et continue d’opposer son véto au Conseil de sécurité de l’ONU afin qu’aucune décision sanction ne soit prise à l’encontre du régime de Bachar al-Assad. L’ambassadeur syrien en Russie Riad Haddad nie pourtant la présence d’Asma al-Assad sur le sol russe. Il est soutenu par le porte-parole de la diplomatie russe, Alexandre Loukachevitch, qui qualifie l’éventuelle fuite de la femme de Bachar al-Assad à Moscou de « rumeur ». « Je crois qu’il s’agit d’un piège et je vous conseille de ne pas tomber dedans » a-t-il déclaré.
Asma al-Assad pourrait être retranchée dans un palais présidentiel
Le quotidien El Pais indique quant à lui que la Première dame aurait trouvé refuge près de Lattaquié, une ville côtière du pays, où la famille Assad a un palais dans lequel ils ont pris l’habitude de se rendre en été. Une zone à forte présence alaouite et propice au repli.
La communauté internationale avait alerté Asma al-Assad
Durant tout le conflit, Asma al-Assad est toujours restée au côté de son mari, malgré les menaces internationales. Il y a quelques mois, Huberta von Voss-Wittig et Sheila Lyall Grant, épouses respectives des ambassadeurs allemand et britannique aux Nations Unies, lui avaient adressé une lettre ouverte « au nom des femmes du monde entier ». Dans cette lettre, restée sans réponses, les femmes d’ambassadrices demandaient à Asma al-Assad de faire tout ce qui était en son pouvoir pour que les combats cessent.