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L’actrice Angelina Jolie s’est rendue, mardi 11 septembre, au chevet des réfugiés syriens du camp de Zaatari, situé au nord de la Jordanie. L’actrice américaine avait été nommée envoyée spéciale du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).
Angelina Jolie, ambassadrice de l’ONU auprès des réfugiés syriens
Le camp de Zaatari, situé à la frontière jordano-syrienne a été conçu spécialement en raison de l’arrivée massive de réfugiés syriens qui ont fui les combats entre les forces loyalistes de Bachar al-Assad et les rebelles. Les conditions de vie y sont très difficiles et c’est ici que l’armée française a installé son hôpital d’urgence, lors de son arrivée en août dernier.
« Je remercie la Jordanie et tous les pays frontaliers de garder leurs frontières ouvertes, de sauver la vie de ces gens », a déclaré Angelina Jolie à l’occasion d’une conférence de presse où étaient également présents le Haut-commissaire des Nations unies pour les réfugiés, Antonio Guterres et quelques membres du gouvernement jordanien.
Conditions de vie difficiles dans le camp de Zaatari
La délégation diplomatique a également appelé la communauté internationale à se mobiliser pour améliorer les conditions de vie du camp.
« Nous encourageons la communauté internationale à soutenir ces personnes et à les soutenir ici, jusqu’à ce qu’ils puissent rentrer chez eux. […] Il y a beaucoup à faire. C’est une situation très très difficile », a déclaré l’envoyée spéciale de l’ONU.
« S’il vous plaît, aidez-nous », a pour sa part prié Antonio Guterres qui plaide pour une mise en place de « fonds pour améliorer les conditions de vie des réfugiés dans ce camp ».
La Jordanie, débordée par le nombre de réfugiés syriens
Depuis le début du conflit syrien, les autorités jordaniennes sont débordées par l’arrivée massive de réfugiés. « Le problème est devenu énorme », a affirmé le ministre des Affaires étrangères jordanien, Nasser Jawdeh.
Selon ce dernier, le nombre de réfugiés entrés sur le territoire jordanien a dépassé « les capacités de la Jordanie ».
Cette intervention survient à la suite d’une demande du ministre du Plan et de la coopération internationale, la semaine dernière. Celui-ci avait appelé la communauté internationale à débloquer un fonds de 700 millions de dollars pour accueillir 240 000 réfugiés syriens supplémentaires.