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Programme chargé pour le président français en cette 67ème conférence de l’Assemblée générale de l’ONU, qui débute officiellement mardi 25 septembre à New York.
Un discours très attendu
Après avoir dîné avec le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, lundi 24 septembre, dans sa résidence de Manhattan, François Hollande s’apprête à prononcer son premier discours devant l’Assemblée générale réunie en session ordinaire.
Mais avant cela, le président français, après s’être concentré depuis plusieurs semaines sur la politique intérieure et la crise de la zone euro, se chargera désormais des nombreuses questions internationales pour lesquelles la France a l’intention de s’impliquer.
En Syrie, si aucune intervention n’est envisageable ni souhaitable pour la plupart des grandes puissances, la France a déclaré qu’elle fournirait un soutien matériel à l’opposition au régime de Bachar al-Assad. La France devrait également apporter un soutien humanitaire aux réfugiés syriens. Sujet qui sera abordé en priorité avec le roi Abdallah II de Jordanie, que François Hollande rencontrera à 10 heures, (16 heures à Paris).
Une demi-heure plus tard, François Hollande changera de dossier et abordera la question de l’intervention au Mali avec le président du Nigéria Goodluck Jonathan, dont les forces devraient être envoyées au sein de la coalition de la Cédéao.
Priorité à la Syrie et au Mali
La fin de matinée restera concentrée sur les enjeux africains puisque le président français rencontrera le président égyptien Mohamed Morsi à 11 heures puis le président sud-africain Jacob Zuma à 11h30.
C’est à 12 heures (18 heures, heure de Paris) que François Hollande prononcera finalement son discours, d’une dizaine de minutes, le premier devant l’Assemblée générale de l’ONU. Le discours du président devrait être axé sur les questions malienne et syrienne, il sera directement suivi d’une conférence de presse.
Le Mali et la Syrie resteront au cœur des réunions que tiendra ensuite François Hollande. À 15h30 (21h30, heure de Paris), François Hollande rencontrera le président togolais Faure Gnassingbé ainsi que le Premier ministre libanais Najib Mikati. Le Togo fait également partie de la Cédéao, engagée désormais pour régler la crise malienne. Le Liban, limitrophe de la Syrie, subit de graves violences confessionnelles en écho au conflit syrien.
Rencontre avec la communauté française des États-Unis
La paix au Proche-Orient a également été abordée lors du dîner de travail qui a réuni François Hollande et le secrétaire général de l’ONU, ainsi, le président français rencontrera à 16h20 (22h20, heure de Paris), le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.
Pour terminer cette journée, François Hollande prononcera un second discours devant la communauté française américaine avant d’aller déposer une gerbe de fleurs devant le mémorial national du 11 septembre.
François Hollande attendu sur des questions intérieures
Mercredi 26 septembre, François Hollande rencontrera le président de la République d’Autriche, Heinz Fischer avant de participer à une réunion de travail sur le Sahel, durant laquelle le président devrait de nouveau s’exprimer.
Pendant deux jours, François Hollande sera concentré sur les questions internationales. Mais si la Syrie et le Mali seront au cœur de toutes les discussions, le président français sera également largement attendu pour répondre à des questions d’ordre intérieur, en pleine crise de la zone euro, alors que la ratification du traité budgétaire européen reste en suspens.