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Un nouveau virus pulmonaire détecté au Moyen-Orient

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L’OMS a alerté de la découverte d’un nouveau coronavirus semblable au Sras, Syndrome Respiratoire Aigu Sévère. Il aurait fait un mort et un patient serait aujourd’hui dans un état critique.

Un nouveau virus

« Ce virus étant nouveau, l’OMS est actuellement en train de faire des recherches pour déterminer ses implications sur la santé publique », expliquait le communiqué de l’organisme de santé des Nations unies.

C’est au Qatar que le virus a été découvert, lorsqu’un homme de 49 ans s’est présenté à l’hôpital, souffrant des symptômes d’une grave infection respiratoire. Quatre jours plus tard, le 7 septembre 2012, le patient était transféré en soins intensifs à l’hôpital de Doha, avant de rejoindre en urgence le Royaume-Uni par avion le 11 septembre, selon Reuters.

Deux cas « pratiquement identiques »

L’OMS souligne que les prélèvements sanguins du patient identifiaient un virus pratiquement identique à celui décelé chez un Saoudien de 60 ans, mort en début d’année, d’après Bloomberg.

Peter Openshaw, directeur du Centre for Respiratory Infection à l’Imperial College London, a confié à Reuters que ce virus pourrait très bien ne pas être aussi grave que le Sras, du fait que sa détection n’ait été réalisée que grâce à des techniques poussées.

Des experts qui se contredisent

Michael Osterholm, expert en grippe à l’université du Minnesota, estime quant à lui que la mort du Saoudien de 60 ans n’est pas à prendre à la légère. « On ne meurt pas d’un simple rhume. Sa mort indique que ce virus pourrait bien ressembler au Sras. »

L’agence de protection de la santé britannique HPA ne prend pas position sur la gravité de ce nouveau virus ni sur son éventuelle propagation. Cette annonce servirait plutôt à informer le personnel médical des symptômes qui pourraient leur mettre la puce à l’oreille : fièvre, toux, essoufflement, ou tout autre disfonctionnement respiratoire.

Aucune mesure de prise

« Seuls deux cas se sont déclarés pour le moment, et aucune preuve de contagion n’a été démontrée. De fait, aucune mesure n’est pour l’instant nécessaire, que ce soit pour le public en général ou pour les personnes revenant des pays où les deux cas ont été observés. Nous communiquerons toutes les précautions à prendre si nous découvrons des éléments contradictoires. »

GlobalPost / Adaptation Amélie Garcia – JOL Press

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