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Alep sous les bombes du régime de Bachar al-Assad

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De violents affrontements 

L’armée syrienne a bombardé dimanche 30 septembre plusieurs zones de Damas et d’Alep après des combats nocturnes avec les rebelles. De violents affrontements avaient opposé les soldats du régime syrien et les rebelles dans la province d’Alep, en particulier près de l’aéroport militaire d’al-Nairab, où deux hélicoptères ont été endommagés par des obus de mortier. Une destruction démentie par le pouvoir syrien pour qui « il s’agit d’une tentative des médias pour remonter le moral des terroristes qui reçoivent des coups douloureux de l’armée », selon l’agence de presse officielle Sana.

Au moins sept civils sont morts à Irbine, dans la province de Damas, cible de bombardements intensifs ainsi qu’à Douma, où une femme et trois enfants ont été tués par des tirs et bombardements. De violents bombardements, dimanche 30 septembre, ont également visé Homs et plusieurs localités de la région. 

118 morts en Syrie dans la seule journée de samedi 

Selon l’OSDH, les violences ont fait 118 morts samedi 29 septembre à travers la Syrie :  48 civils, 41 soldats et 29 rebelles. Selon l’ONG, plus de 30 000 personnes ont péri en Syrie depuis le début de la révolte, en mars 2011

Le joyau d’Alep détruit par les flammes

La ville d’Alep est secouée par des combats d’une ampleur sans précédent ces derniers jours.  Le célèbre souk, situé dans le coeur historique de la ville, et classé au patrimoine mondial de l’Unesco, est parti en fumée ce week-end, dans les combats qui ont opposé les forces du régime aux rebelles pour le contrôle de la métropole. 

Au moins 1500 boutiques, parfois centenaires, du vieux souk ont pris feu samedi 29 septembre dans la matinée, dans des circonstances encore non élucidées. « J’ai hérité mon magasin de mon père. J’ai travaillé ici pendant plus de quarante ans. Je n’aurais jamais cru que cela pouvait arriver », explique Mohammed, un commerçant dont l’échoppe a été détruite, tandis qu’un autre commerçant déclare avoir vu son magasin brûler à la télévision : « je suis venu pour constater les dégâts », dit-t-il.

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