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La trêve n’aura duré que quelques heures, en Syrie où les combats ont repris le jour même de la fête de l’Aïd al-Adha, prétexte pour le médiateur international de l’ONU pour mettre en place un cessez-le-feu entre le gouvernement syrien et les rebelles.
350 morts depuis le début de la trêve selon l’OSDH
Dimanche 28 octobre, de nouveaux tirs et raids aériens ont été entendus dans le pays, notamment au nord-ouest, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH). Depuis vendredi, les combats auraient fait 350 morts, selon la même source.
146 personnes seraient mortes vendredi 26 octobre, 114 samedi 27 octobre et au moins 99 personnes pour la journée de dimanche 28 octobre.
Face à cet échec de l’envoyé spécial des Nations Unies, Lakhdar Brahimi a affirmé avoir de nouvelles « idées » à proposer pour régler le conflit syrien. Ce dernier devrait se prononcer, durant le mois de novembre, devant le Conseil de sécurité de l’ONU, sur ses projets qui devraient permettre à l’opposition et au gouvernement syrien d’accepter des négociations.
Le gouvernement accuse les « terroristes »
Dans la journée de dimanche, le gouvernement syrien a rejeté l’échec de la trêve sur certains groupes de rebelles, qualifié de « terroristes ». Dans un communiqué, les autorités ont évoqué « les violations insolentes du cessez-le-feu par les groupes terroristes, » soulignant qu’elle les « frappait d’une main de fer pour les éradiquer et sauver la nation. »
La veille de l’instauration d’un cessez-le-feu, alors que le gouvernement avait donné son accord pour cette trêve, le groupe islamiste al-Nosra avait alors refusé de cesser les combats sur le territoire syrien.
Les Syriens veulent que Bachar al-Assad meure comme Mouammar Kadhafi
A La Mecque, où se déroule le pèlerinage annuel du hajj, de nombreux Syriens, provenant d’Arabie Saoudite, ont manifesté, brandissant des drapeaux Syriens et appelant à ce que « Bachar connaisse le même sort que (Mouammar) Kadhafi », en référence à la mort de l’ancien dirigeant libyen, assassiné par des manifestants à la fin de la révolution libyenne, en octobre 2011.