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Alors que la communauté internationale tente de mettre en place les termes d’une nouvelle trêve en Syrie, par l’intermédiaire de l’émissaire international de l’ONU, Lakhdar Brahimi, qui travaille depuis plusieurs semaines à l’instauration d’un nouveau plan de paix, les Nations Unies se sont prononcées en faveur de l’envoi de casques bleus sur le terrain, selon une déclaration d’Hervé Ladsous, adjoint du secrétaire général pour les opérations de maintien de la paix, lundi 22 octobre.
Un cessez-le-feu pour l’Aïd al-Adha
« Je confirme que nous réfléchissons, bien évidemment, à ce qui pourrait se passer si ou quand une solution politique, ou du moins un cessez-le-feu, était atteint, » a-t-il déclaré à l’occasion d’une conférence de presse.
Au moment où Hervé Ladsous s’est exprimé, Lakhdar Brahimi était en visite à Damas, quelques jours avant la fête musulmane de l’Aïd al-Adha, qui commence vendredi 26 octobre, une occasion selon lui de débuter une trêve. Il négocie actuellement entre le gouvernement et les mouvements d’opposition pour la mise en place de ce plan de paix.
L’envoi de casques bleus en Syrie ferait partie d’une série de mesure qui pourraient être mises en place en Syrie en cas d’accord sur un cessez-le feu.
Première tentative de paix depuis avril
« En ce moment, l’attention se concentre vraiment sur les efforts de Lakhdar Brahimi pour parvenir à un cessez-le-feu, qu’il soit temporaire ou plus durable, » a déclaré Hervé Ladsous. « En fonction des changements sur le terrain et de la décision du Conseil de sécurité de l’Onu, nous nous tenons prêts à fournir une aide plus importante. »
Le dernier cessez-le-feu mis en place en Syrie date d’avril dernier. Kofi Annan était alors le médiateur international pour la Syrie. La trêve n’avait duré que quelques heures avant que de nouveaux tirs soient entendus dans le pays.
Quelques semaines plus tard, Kofi Annan avait présenté sa démission, affirmant ne pas être en mesure de mettre un terme à un conflit qui dure désormais depuis plus de 19 mois et aurait fait plus de 30 000 morts.