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Un groupe islamiste refuse le plan de paix de Lakhdar Brahimi

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Alors que l’émissaire des Nations-Unis pour la Syrie travaille depuis plusieurs semaines à l’instauration d’un cessez-le-feu, qui pourrait démarrer à l’occasion de la fête musulmane de l’Aïd al-Adha, vendredi 26 octobre, un groupe islamiste a d’ores et déjà annoncé qu’il refusait la trêve proposée.

Le Front al-Nosra refuse la trêve proposée par Lakhdar Brahimi

Dans un communiqué publié mercredi 24 octobre, le groupe islamiste Al-Nosra, qui a déjà revendiqué de nombreux attentats en Syrie, à l’encontre du régime de Bachar al-Assad, a déclaré : « Il n’y a pas de trêve entre nous et ce régime qui fait couler le sang des  musulmans. »

« Nous, si Dieu le veut, ne sommes pas  parmi ceux qui donnent une chance aux comploteurs pour nous tromper, » a poursuivi le Front al-Nosra dans son communiqué.

Lakhdar Brahimi demande le soutien de l’ONU

Face à ce premier échec, Lakhdar Brahimi, envoyé spécial des Nations Unies en Syrie, craint un échec de son projet. Devant le Conseil de sécurité de l’ONU, ce dernier a fait part de ses doutes face à la pérennité de cette trêve.

Lors d’une vidéoconférence devant les ambassadeurs des 15 pays du Conseil de sécurité, Lakhdar Brahimi a demandé un soutien de l’ONU, unanime, s’adressant ainsi aux deux alliés fidèles de la Syrie, la Russie et la Chine, qui oppose, depuis 19 mois de conflit, leur véto à toutes les résolutions proposées à l’encontre du régime syrien.

Vers un deuxième échec ?

Le plan de paix de Lakhdar Brahimi serait la deuxième tentative de trêve de la communauté internationale en Syrie.

Un premier cessez-le-feu, mis en place par Kofi Annan, en avril dernier, n’avait duré que quelques heures, avant que les premiers tirs soient de nouveau entendus dans le pays. Peu de temps après, Kofi Annan avait démissionné de son poste de médiateur international, affirmant ne pas être en mesure de régler le conflit syrien.

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