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François Hollande répond aux journalistes: le monde vu de l’Élysée

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Sur la Syrie

François Hollande reconnait la légitimité de la coalition de l’opposition syrienne. Cette coalition est la seule représentante de la Syrie et le futur gouvernement d’une Syrie sans Bachar al-Assad.

Sommes-nous à la veille d’une intervention ? François Hollande estime qu’il ne pourrait s’agir d’une intervention sur le modèle de l’intervention conduite en Libye en 2011. En revanche, au nom de la protection des populations, les zones libérées, une fois sous le contrôle de l’opposition, devront être protégées.

Pour le Président, il faudra donc, en vertu d’un mandat de l’ONU, sanctuariser ces zones et envisager des livraisons d’armes.

Sur le Mali

La France ne saurait intervenir à la place des Africains. De cela dépend la relation de confiance et de respect que la France entend établir avec l’Afrique.

Les décisions prises à Abuja par les membres de la Cedeao, auxquels se sont associés l’Algérie, la Mauritanie et le Tchad, sont essentielles.

En revanche, la France souhaite permettre aux Africains d’intervenir en leur apportant autant que de besoin un soutien logistique.

Sur les otages français au Mali

Six Français sont retenus au Mali et un en Somalie. François Hollande rappelle que l’objectif est de tout entreprendre pour obtenir leur libération – comme c’était le cas sous la présidence précédente.

François Hollande a déclaré aux ravisseurs que c’était le moment de libérer les otages car les garder n’empêcherait pas une intervention, a fortiori une intervention africaine.

« Il y a plusieurs semaines, plusieurs mois pour que nos compatriotes soient libérés (…) Nous ne mettrons pas en cause la sécurité de la France pour autant. »

Sur le terrorisme islamiste

« Il y a des ressortissants français au Nord-Mali, quelques ressortissants français. Nous devons y faire très attention. Au Sahel, c’est là qu’il y a les plus grands dangers pour notre pays. C’est pourquoi la France est au premier rang. »

Sur la question de la reconnaissance de la Palestine comme État non membre de l’ONU

Ce n’est pas la première que les Palestiniens font une telle démarche.

Pour François Hollande, il faut, avant tout, une négociation directe qui s’ouvrirait sur le principe des deux États.

Un risque : les Américains peuvent aussi avoir des mesures de rétorsion sans que cela fasse avancer la situation.

Un objectif : l’ouverture de négociations entre Israéliens et Palestiniens sur la base des deux États.

Sur l’Asie

François Hollande a rappelé qu’il était un des rares dirigeants non asiatiques à s’être rendu sur place. Il considère la relation avec l’Asie, et la Chine en premier lieu, comme déterminante et exigeante.

Sur l’OTAN

Dans l’attente de la remise du rapport d’Hubert Védrine : « Nous devons être plus vigilant pour défendre les intérêts de la France dans l’organisation. Pour ce qui est d’un retrait, la question n’est pas posée. »

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