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L’armée israélienne tire des coups de semonce vers la Syrie

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La tension monte contre le régime de Bachar al-Assad dans les pays limitrophes de la Syrie.

Israël tire des coups de semonce vers la Syrie

Après la chute de plusieurs obus de mortier sur le plateau du Golan, près de la frontière israélo-syrienne, Israël a répliqué, dimanche 11 novembre, en tirant des coups de semonce en direction de la Syrie.

Alors que l’armée syrienne a affirmé que ces obus avaient été « tirés par erreur lors de combats entre les différentes forces en présence en Syrie, » l’armée israélienne a immédiatement réagi.

« Un obus de mortier a touché un poste de l’armée israélienne sur le plateau du Golan près de la frontière israélo-syrienne, dans le cadre du conflit interne en Syrie. En réponse, les soldats israéliens ont tiré des coups de semonce en direction des zones syriennes, » a confirmé l’armée israélienne.

Une première depuis 1974

« Un nouveau tir vers le territoire israélien provoquera une réaction plus dure, dont la Syrie paiera le prix, » a ensuite averti le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak.

Un incident diplomatique qui représente également une première depuis 40 ans. Ainsi, le porte-parole en chef de l’Armée, Yoav Mordechaï a indiqué sur sa page Facebook que ce « tir de sommation » était le premier tir israélien contre la Syrie depuis la fin des affrontements qui avaient suivi la Guerre du Kippour, en 1974.

L’ONU appelle « à la plus grande retenue »

Israël a également déposé une plainte auprès des forces de l’ONU stationnées sur le plateau du Golan. « Les tirs émanant de Syrie vers Israël ne seront pas tolérés et notre réponse sera sévère. […]Nous suivons de près ce qui se passe à notre frontière avec la Syrie, et là-bas aussi nous sommes prêts à tout développement, » a déclaré le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

Face à cette escalade de violence, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon a appelé les deux pays « à la plus grande retenue ». Martin Nesirky, porte-parole de l’ONU a pour sa part déclaré que le secrétaire général était « profondément inquiet d’une possible escalade » du conflit.

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