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Barack Obama a menacé lundi 3 décembre Bachar al-Assad de « conséquences » si ce dernier utilisait les armes chimiques que son régime est soupçonné de fabriquer.
L’administration américaine menace Bachar al-Assad
L’administration américaine a récemment révélé ses soupçons quant à l’assemblage de précurseurs chimiques nécessaires à la militarisation d’armes. Les indices révélés par les États-Unis indiqueraient que ces armes contiendraient du gaz sarin.
« Le recours à des armes chimiques est et serait totalement inacceptable. Si vous commettez l’erreur tragique d’utiliser ces armes, il y aura des conséquences et vous en répondrez », a affirmé Barack Obama au cours d’une allocution à Washington.
En visite à Prague, la secrétaire d’État américaine Hillary Clinton a également adressé un « avertissement très sévère » à la Syrie.
Dans le même temps, et en raison de la dégradation des conditions de sécurité sur le territoire syrien, l’ONU a annoncé la suspension de toutes ses opérations. L’Union européenne a également réduit sa délégation au minimum.
Un gaz très meurtrier
Face à ces menaces, Damas a immédiatement répondu en affirmant « qu’elle ne fera pas usage de ce genre d’armes, si elle en possède, contre son peuple », selon les propos tenus par un responsable syrien et rapportés par l’agence de presse Sana.
Le gaz sarin est un neurotoxique puissant qui provoque une paralysie totale puis la mort. Ce gaz avait notamment été utilisé par la secte japonaise Aum Vérité suprême lors des attentats du 20 mars 1993, à Tokyo. Ces attentats avaient fait treize morts et avaient intoxiqué plus de 6000 personnes.
Les composants chimiques qui servent à sa préparation sont souvent stockés séparément afin d’éviter tout accident. C’est lorsqu’ils sont mélangés que la menace devient importante.