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L’opposition égyptienne appelle à voter «non» au référendum

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Échec des négociations

L’armée égyptienne a annulé les pourparlers entre les factions rivales et le gouvernement Morsi au sujet de la rédaction des documents. Un revers de plus dans le chemin épineux sur lequel s’est embarqué le pays pour apaiser les violentes manifestations déclenchées par le décret pris par Mohamed Morsi le mois dernier.

L’armée a affirmé qu’il n’y avait que « peu d’intérêt à organiser une rencontre » entre les différents mouvements politiques, et que les partis refusaient de participer aux pourparlers. Le ministère de la Défense a annulé le « dialogue national » qui avait été fixé mercredi 12 décembre.

« Le référendum n’est pas la fin de notre voyage »

« Le Front de salut national, avec le peuple égyptien, continue à se battre pour abandonner ce projet de constitution », a déclaré Hamdeen Sabahi, un leader de la coalition et ancien nationaliste de gauche candidat à la présidentielle. « Le référendum n’est pas la fin de notre voyage », a-t-il ajouté.

L’opposition souhaite renforcer le contrôle autour du scrutin

L’opposition a demandé des garanties pour un vote libre et juste samedi 15 décembre, incluant la supervision complète par le pouvoir judiciaire, la présence d’observateurs indépendants, et une sécurité adéquate sur les lieux du scrutin.

Cependant, le pouvoir judiciaire a voté mardi 11 décembre pour ne pas superviser le scrutin, en réaction au décret (depuis lors annulé) de Mohamed Morsi, qui déclarait qu’il était au-dessus des pouvoirs judiciaires.

Le référendum national était initialement prévu pour le 15 décembre, mais le dirigeant égyptien a ordonné qu’il y ait un second tour, qui aura lieu le 22 décembre.

Les protestations en cours dans le pays ont déjà fait sept victimes, rappelle Reuters.

GlobalPost / Adaptation : Anaïs Lefébure pour JOL Press

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