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Une arme chimique non létale
L’une des preuves de cette attaque au gaz résiderait dans un rapport écrit par la commission médicale des rebelles à Homs. Des symptômes spécifiques à une inhalation de gaz empoisonné auraient été observés chez de nombreuses victimes.
Le journal Le Monde apporte quant à lui certaines précisions sur cet agent chimique. Il s’agirait d’une arme non létale, à effet incapacitant, et qui aurait été utilisée contre les opposants au régime syrien le 23 décembre dans le quartier d’Al-Bayyada.
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Vers une intervention américaine en Syrie ?
Pour les dirigeants occidentaux, les armes chimiques avaient été identifiées comme une ligne rouge à ne pas franchir, sans quoi une intervention en Syrie serait à prévoir.
Jusqu’à présent, les États-Unis limitaient leur aide à des livraisons de matériel humanitaire et d’équipement de communication. L’utilisation d’armes chimique, si elle devait s’avérer, pourrait avoir un impact sur la stratégie américaine dans le conflit syrien. L’engagement de la France au Mali pourrait quant à lui limiter les possibilités d’une intervention française en Syrie, où le conflit aurait déjà fait plus de 60 000 morts selon l’ONU.