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Hollande en Jordanie: des aides pour l’accueil des réfugiés syriens

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Terre d’accueil historique des réfugiées de la région, la Jordanie est en proie à de graves turbulences économiques et sociales. Le pays vit sous perfusion d’aides internationales. Lors d’une escale à Amman dimanche 23, François Hollande a offert quelques ressources au pays du roi Abdallah II. Asphyxié sous le flot incessant de Syriens traversant la frontière pour échapper à la guerre civile, la Jordanie va pouvoir compter sur une nouvelle manne financière de la France pour mieux organiser leur accueil.

185 millions d’euros versés dans la région

« Nous devons tout faire pour amplifier encore l’aide que nous vous apportons, qui est significative puisqu’il y a une aide humanitaire française de 100 millions d’euros », a ainsi déclaré le président Hollande à l’issue d’un dîner avec le roi, rappelant que la France est « le premier investisseur en Jordanie hors pays arabes ». A cette aide directe à la Jordanie, François Hollande a également ajouté « 50 millions d’euros pour les régions du Nord du pays […] [et] 35 millions d’euros pour les réfugiés dans la région. »

Soulignant les excellentes relations qu’entretiennent les deux pays, il a indiqué que concernant la question syrienne ils sont « sur la même ligne ». Une aide renforcée envers la rébellion, afin « de reprendre le contrôle des zones », qui sont entre les mains de Bashar El-Assad, comme il l’avait déjà déclaré la veille, à Doha. « Nous voulons que cette opposition puisse disposer des aides indispensables », a confié François Hollande, précisant toutefois qu’il faut que celle-ci puisse « se structurer et se séparer des groupes extrémistes. »

La question de l’aide militaire directe esquivée

Alors que samedi lors d’une réunion au Qatar, les pays soutenant l’opposition syrienne assuraient que chacun aiderait les rebelles « à sa manière », François Hollande a précisé ce dimanche que la France, en plus de l’effort économique, apporterait surtout un soutien humanitaire. En plus d’un hôpital militaire installé il y a quelques mois, plusieurs tonnes de biens alimentaires ont ainsi été acheminés ces derniers jours.

Mais la grande interrogation reste celle d’une aide militaire létale ou non. Et comme bon nombre de ces homologues occidentaux, François Hollande a contourné l’épineuse question.

Ci-dessous son intervention de samedi dernier à Doha

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