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L’Iran et la Syrie, candidats au Conseil des droits de l’Homme

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Créé par l’Assemblée générale de l’ONU le 15 mars 2006, le Conseil des droits de l’homme a pour but principal « d’aborder des situations de violations des droits de l’homme et d’émettre des recommandations à leur encontre ».

« Un record d’aberration »

La tentative de deux pays – l’Iran et la Syrie – de siéger au sein du Conseil, alors qu’ils sont eux-mêmes régulièrement fustigés pour leurs atteintes aux droits humains, a été vivement critiquée.

Si les deux pays n’ont pas encore soumis formellement  leur demande, l’ambassadrice américaine par intérim, Rosemary DiCarlo, a tout du moins déclaré que leurs tentatives étaient « tout à fait déplacées, étant donné […] leur performance notoirement mauvaise en matière de droits de l’homme et leur collaboration pour réprimer les aspirations démocratiques de la population syrienne ».

L’ambassadeur israélien, Ron Prosor, a de son côté qualifié de « record d’aberration » la volonté de ces deux pays de siéger au Conseil.

D’autres candidats en lice

Quatre places ont été ouvertes au Conseil des droits de l’homme de l’ONU pour la région Asie-Pacifique. Outre l’Iran et la Syrie, cinq autres pays sont candidats : la Chine, la Jordanie, le Vietnam, les Îles Maldives et l’Arabie saoudite. Un vote en novembre prochain doit avoir lieu au siège de l’ONU, situé à Genève, pour départager les pays candidats. En tout, 14 sur 47 sièges doivent être renouvelés.

Scrutin direct et secret

Les États membres du Conseil des droits de l’homme sont élus par la majorité des membres de l’Assemblée générale de l’ONU, par un scrutin direct et secret.

Pour figurer parmi les 47 sièges, l’Assemblée générale tient compte de la contribution des États candidats à la promotion et la protection des droits de l’homme, ainsi que leurs promesses et engagements à cet égard. Les membres du Conseil sont nommés pour un mandat de trois ans.

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