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Alep «dévastée» par les bombes: les preuves par l’image

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Avant-Après

L’ONG Amnesty International vient de publier des images satellites d’Alep, prises de juillet 2012 à mai 2013. On y découvre une ville ravagée par les bombardements. Ces photos ont été analysées par l’American Association for the Advancement of Science (AAAS) en collaboration avec le programme Science pour les droits humains d’Amnesty International.

Dans le cadre de cette étude, l’ASS s’alarme des destructions de plusieurs quartiers d’Alep, ville classée au patrimoine mondial de l’Unesco, « dont des bâtiments résidentiels, religieux, commerciaux et industriels ».

A la même date l’année dernière, Amnesty International  avait diffusé une première série d’images satellitaires révélant la présence des cratères, des impacts d’artillerie près d’Anadan et d’Alep en Syrie. 

Alep, champ de bataille

Ces destructions ont été confirmées par Donatella Rovera, chercheuse à Amnesty International qui s’est rendue plusieurs fois en Syrie:   « Alep a été complètement détruite, et ses habitants fuient les attaques en masse », a-t-elle déclaré Donatella Rovera, à son retour d’ Alep en juillet dernier.  « Le risque évoqué il y a un an est devenu réalité : la ville la plus densément peuplée de Syrie a été transformée en un champ de bataille, avec des conséquences désastreuses. Alep est complètement détruite, de nombreux habitants fuient les bombardements et beaucoup d’autres sont pris au piège dans une ville assiégée sous le feu des attaques, dans des conditions humanitaires désespérées » poursuit-elle.

De lourdes pertes humaines

Depuis le début du conflit, près de six millions de Syriens ont été contraints de quitter leurs maisons. Parmi eux,  plus de 4 millions se sont déplacés sur le territoire syrien, les autres se sont réfugiés dans les pays voisins, notamment en Turquie et au Liban. A la fin du mois de juillet dernier, le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon déclarait que le conflit avait fait plus de 100.000 morts.

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