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Mardi 27 août
19h59 : Le président de la Coalition nationale syrienne, Ahmad al-Assi al-Jarba sera reçu par le président de la République dans la journée de jeudi, selon une annonce de l’Elysée.
19h50 : Le général Hossein Dehgan, ministre iranien de la Défense a déclaré qu’en cas « d’action militaire contre la Syrie, la sécurité et la stabilité de la région serait menacée ».
« Une intervention militaire ne sera pas du tout dans l’intérêt de ceux qui incitent à la violence », a-t-il ajouté, estimant que « l’expérience des attaques et de la présence militaire en Irak et en Afghanistan empêchera les Etats-Unis de commettre une autre erreur et de tomber dans un autre bourbier »
19h31 : « Le régime syrien est responsable de l’usage d’armes chimiques le 21 août près de Damas, cela ne fait pas de doute pour quiconque y réfléchit logiquement », a affirmé Jay Carney, un porte-parole de la Maison Blanche.
19h10 : Le porte-parole de Barack Obama, Jay Carney a affirmé que le rapport américain portant sur l’utilisation d’armes chimiques en Syrie serait publié dans le courant de cette semaine. « Je pense que vous pouvez vous attendre à recevoir (ce document, Ndlr) cette semaine », a déclaré Jay Carney.
18h50 : L’ancien Premier ministre François Fillon a estimé que « la seule issue à la crise syrienne est une réunion à Genève sous l’égide des Nations-Unies des belligérants, des Américains et des Russes avec la participation de l’Iran, de l’Arabie saoudite et, naturellement, des Européens. La seule façon d’obtenir réellement la fin des combats, c’est d’obtenir des Russes qu’ils forcent Bachar al- Assad à venir à la table des négociations ».
« Poutine est quelqu’un avec qui on peut discuter à condition de respecter son point de vue et d’accepter au moins de l’entendre », a déclaré François Fillon, dans une interview pour Paris Match. « Je pense qu’Angela Merkel et François Hollande ont les moyens de convaincre Poutine d’accepter cette discussion », affirme-il également.
18h18 : Le président François Hollande annonce qu’une décision sur une éventuelle action en Syrie devrait être prise dans les prochains jours.
17h58 : Le Royaume-Uni ne tentera pas de renverser le régime syrien, selon une annonce du vice-Premier ministre Nick Clegg. « Si nous restons là à ne rien faire […], des dictateurs et des chefs d’Etat brutaux auront le sentiment qu’ils peuvent s’en sortir impunément en utilisant des armes chimiques à une échelle de plus en plus grande à l’avenir. Ce que nous envisageons est une réponse importante à cela. Nous n’envisageons pas un changement de régime, nous n’envisageons pas d’essayer de renverser le régime Assad », a-t-il déclaré sur la BBC et Sky News.
17h20 : François Hollande « reconnaît la responsabilité de protéger des populations civiles ». La France « se veut une puissance repère, c’est-à-dire une Nation qui s’exprime au-delà de ses intérêts », a ajouté le président.
17h16 : A l’occasion de la Conférence des ambassadeurs, François Hollande s’exprime sur la situation en Syrie. « Tout porte à croire que c’est le régime qui a commis cet acte abject », a indiqué le président, concernant l’utilisation d’armes chimiques.
« La France est prête à punir ceux qui ont pris la décision infâme de gazer des innocents », a encore expliquer le président.
« Le massacre chimique de Damas ne peut rester sans réponse », a ajouté François Hollande qui a également annoncé la réunion d’un conseil de défense mercredi 28 août.
16h40 : L’Arabie Saoudite a appelé à une action « ferme et sérieuse » contre le régime syrien. « La situation recommande une attitude ferme et sérieuse pour mettre fin à la tragédie humaine du peuple syrien », a déclaré le prince Saoud Al-Fayçal, ministre des Affaires étrangères pour qui le régime de Bachar al-Assad a « perdu son identité arabe ».
15h48 : Sergueï Lavrov, ministre des Affaires étrangères russe réagit à l’idée d’une intervention militaire en Russie.
14h55 : Selon des estimations de l’International Institute for Strategic Studies de Londres (IISS), les capacités militaires de la Syrie auraient été divisées par deux depuis le début de la crise syrienne.
L’armée syrienne disposerait actuellement de 178 000 hommes, dont 110 000 dans les forces terrestres.
14h30 : Les forces américaines seraient prêtes à mener une attaque en Syrie, selon une déclaration du secrétaire d’Etat américain à la Défense, Chuck Hagel, sur la BBC.
14h24 : François Bayrou, président du MoDem, a lancé un « appel pressant à la prudence » en Syrie avant de prendre une « décision » concernant une éventuelle intervention.
« Qu’est-ce qu’il en est des faits », a déclaré François Bayrou sur RMC avant de préconiser « d’attendre des preuves certaines » de l’utilisation d’armes chimiques en Syrie pour agir. « Il y a beaucoup de manipulations dans ces guerres civiles et donc je voudrais qu’on attende le rapport de l’ONU », a-t-il ajouté.
13h58 : Jean-Yves Le Drian a eu une conversation téléphonique avec le secrétaire américain à la Défense. Selon le ministre français de la Défense, les deux hommes ont discuté « longuement » de la « situation en Syrie ».
13h50 : Les Nations Unies confirment que la mission des experts chargés de faire toute la lumière sur l’usage d’armes chimiques en Syrie a été reportée pour des « raisons de sécurité ».
« Un examen complet de la situation a conduit à reporter la visite d’une journée afin d’améliorer la préparation et la sécurité de l’équipe », a ainsi déclaré un porte-parole de l’ONU, Farhan Haq. La veille, des observateurs de l’ONU ont été pris pour cible par un sniper.
13h47 : David Cameron, Premier ministre britannique, annonce un vote au parlement sur la Syrie jeudi 29 août.
13h37 : Lors d’une conférence de presse, le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Mouallem a déclaré avoir confiance en la Russie pour rester aux côtés de la Syrie. « Je peux vous assurer que la Russie n’a pas abandonné la Syrie. Nos relations continueront dans tous les domaines et nous remercions la Russie pour son soutien, non seulement pour la défense de la Syrie mais également pour sa propre défense ».
12h58 : Le régime syrien confirme qu’il se défendra en cas d’intervention étrangère. « Nous avons deux options : soit nous rendre, soit nous défendre avec les moyens dont nous disposons. La seconde alternative est la meilleure : nous nous défendrons », a ainsi indiqué le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Mouallem.
12h31 : l’Italie refuse de s’engager sur le terrain en Syrie sans l’aval du Conseil de sécurité de l’ONU. « Même l’option d’une intervention limitée risque de devenir illimitée », a ainsi affirmé la ministre des Affaires étrangères italienne, Emma Bonino pour qui l’Italie est « déjà engagée et même sur-engagée » sur divers théâtres opérationnels dans le monde.
11h18 : Les Britanniques prépareraient des plans pour une éventuelle action militaire. « Aucune décision n’a été prise pour l’instant. Nous continuons à discuter avec nos partenaires internationaux de ce que la réponse appropriée doit être mais, dans ce cadre, nous préparerons des plans militaires pour le cas échéant », a ainsi indiqué le porte-parole du Premier ministre britannique David Cameron.
10h37 : Une intervention militaire en Syrie aura « de lourdes conséquences », selon un porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi.
09h10 : La Russie appelle à la « prudence » sur le conflit syrien. Une intervention armée aura, selon le ministère des Affaires étrangères russe, des « conséquences catastrophiques ».
09h08 : Selon des informations révélées par Europe 1, certains prélèvements effectués par des médecins syriens ont été sortis du pays et sont entrés en Jordanie. Ces prélèvements corporels proviendraient de victimes des derniers bombardements. Ils devraient être analysés par des laboratoires français.
08h58 : Interrogé sur I>Télé, le vice-président du Front National, Florian Philippot, a dénoncé une « diplomatie de cowboys » lorsque l’Occident menace d’intervenir en Syrie.
« Bien sûr que les images sont choquantes », a-t-il affirmé avant d’ajouter qu’on « ne peut décider une intervention militaire sur une image alors qu’on ne sait rien ».
Selon lui, si une intervention militaire occidentale se précise, la France sera alors « en dehors de la légalité internationale ».
« On va aider des rebelles dominés par les islamistes radicaux », a-t-il averti. Des islamistes qui vont « menacer les femmes, les chrétiens, les Alaouites qui sont quand même 2 millions et seront immédiatement victimes de massacres », a encore ajouté le vice-président du FN.
08h50 : Jean-Luc Mélenchon était l’invité de la matinale de BFM TV/RMC. A cette occasion, le président du Parti de Gauche a affirmé que « la guerre en Syrie est une erreur totale ».
« Il faut que l’on garde son sang-froid et que l’on privilégie les solutions politiques » en Syrie, qu’il a qualifiée de « poudrière du monde, avec des conséquences immédiates sur Israël ».
« Nous sommes des suiveurs depuis des mois, parfois on aboie plus fort que la meute en se mettant devant pour se donner de la contenance. La République française est partisane d’un solution politique (pour réussir à) sortir par le haut de ce crise », a ajouté Jean-Luc Mélenchon.
08h06 : Le secrétaire d’Etat américain affirme que « des armes chimiques ont été utilisées en Syrie » lors d’une intervention à Washington. Devant la presse, John Kerry a qualifié « d’indécence morale » l’usage de ces armes qui, selon les derniers bilans, auraient fait plus de 1 000 morts dans des quartiers de Damas.
« Le président Obama pense que ceux qui ont recours aux armes les plus atroces contre les populations les plus vulnérables de la planète doivent rendre des comptes », a encore indiqué le secrétaire d’Etat américain.