Site icon La Revue Internationale

EN DIRECT : Syrie: François Hollande veut attendre l’avis des experts de l’ONU

chevalier-paul-navire-syrie.jpgchevalier-paul-navire-syrie.jpg

[image:1,l]

Jeudi 29 août

19h00 : Les experts des Nations Unies sur les armes chimiques feront un premier « compte-rendu oral » au secrétaire général Ban Ki-moon lors de leur retour de Syrie. Les conclusions définitives seront délivrées plus tard, après les résultats des laboratoires d’analyses européens. Ce compte-rendu sera délivré par le chef des inspecteurs Aake Sellström, indique un porte-parole de l’ONU, Farhan Haq.

18h40 : Le Canada a annoncé qu’il n’envisageait pas de participer à une éventuelle action militaire en Syrie. Selon les prtopos du Premier ministre Stephen Harper, le Canada soutiendra une éventuelle action militaire des Américains et de leurs alliés contre le régime syrien mais « le gouvernement du Canada ne prévoit pas […] d’avoir une mission militaire ».

17h00 : « Face au massacre chimique perpétré par le régime de Damas […] nous ne pouvons pas rester sans une réaction à la fois réfléchie, proportionnée et ferme », a expliqué Laurent Fabius à la fin de la conférence des ambassadeurs à l’Elysée.

16h10 : Devant le Parlement britannique, le Premier ministre David Cameron exhorte les députés à prendre une décision ferme quant à une éventuelle intervention en Syrie. S’il reconnaît « qu’il n’y a pas 100% de certitude » sur la responsabilité du régime syrien dans l’attaque en banlieue de Damas, « vous devez prendre une décision » a déclaré David Cameron en exhortant les députés à « répondre à un crime de guerre » en adoptant une motion qui autorise le principe d’une intervention militaire en Syrie.

16h00 : Vladimir Poutine et Angela Merkel se sont entretenus lors d’une conversation téléphonique. A cette occasion, le président russe et la chancelière allemande ont souligné « l’importance de l’examen au Conseil de sécurité du rapport des inspecteurs de l’ONU sur les faits présumés d’usage d’armes chimiques en Syrie », selon un communiqué de presse du Kremlin.

14h40 : Selon un porte-parole du gouvernement britannique, une intervention militaire en Syrie « serait légalement justifiable » même si l’ONU n’accordait pas de mandat, « en vertu de la doctrine d’intervention humanitaire ».

« La position du gouvernement sur la légalité de toute action indique clairement que si l’action au sein du Conseil de Sécurité de l’ONU est bloquée, le Royaume-Uni serait toujours autorisé, en vertu de la doctrine de l’intervention humanitaire, à prendre des mesures exceptionnelles, y compris une intervention militaire ciblée afin d’alléger les souffrances humaines en Syrie »; a indiqué ce porte-parole.

13h40 : L’ONG Médecins du Monde a indiqué qu’elle allait augmenter son aide médicale aux populations touchées par la guerre en Syrie. « Des stocks médicaux d’urgence (kits de santé primaire, chirurgie, césariennes, décontamination) sont prêts ou en voie de constitution pour accroître l’aide aux populations le plus rapidement possible », a expliqué Médecins du Monde.

13h20 : « La Syrie se défendra contre toute agression et les menaces ne font qu’accroître son attachement à ses principes et à son indépendance », a déclaré le président Bachar al-Assad alors qu’il recevait une délégation yéménite. Ses  propos ont été reproduits par la télévision officielle.

12h35 : « L’Afrique du Sud s’inquiète de la dangereuse rhétorique évoquant la possibilité d’une intervention militaire », a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. Le gouvernement sud-africain « ne croit pas que bombarder des populations qui souffrent déjà et détruire des infrastructures en Syrie contribuera à une solution durable » du conflit.

11h20 : « Tout doit être fait pour une solution politique mais elle ne viendra que si la coalition (de l’opposition) est capable de paraître comme une alternative » et si « la communauté internationale est capable de marquer un coup d’arrêt » à « l’escalade de violence dont le massacre chimique n’est qu’une illustration », explique le président François Hollande, au côté du chef de l’opposition syrienne, Ahmad al-Assi al-Jarba.

11h15 : « L’Egypte ne participera à aucune frappe militaire contre la Syrie et s’y oppose avec force, conformément à sa position de principe contre toute intervention militaire étrangère dans ce pays », a déclaré le ministre égyptien des Affaires étrangères, Nabil Fahmy qui appelle également le Conseil de sécurité des Nations unies à « tout faire pour vérifier les faits (d’une utilisation présumée par le régime syrien d’armes chimiques) et de prendre les mesures adéquates face à ce crime horrible ».

11h10 : « Six jet Typhoon de l’armée de l’air britannique (RAF) sont déployés ce matin à Akrotiri sur l’île de Chypre. C’est simplement une mesure de prudence et de précaution afin de protéger les intérêts du Royaume-Uni et la défense de nos zones de souveraineté dans une période de tensions accrues dans la région », a annoncé l ministre de la Défense britannique dans un communiqué.

11h05 : « Les armées françaises se sont mises en position de répondre aux demandes du président de la République, s’il prenait la décision d’engager les forces françaises », a déclaré le porte-parole de la Défense, Pierre Bayle, lors du point de presse du ministère.

11h00 : L’Allemagne va accueillir 5 000 réfugiés syriens sur son territoire. « Je demande aux Allemands de leur réserver un bon accueil chez nous car chacun sait ce qu’ils ont enduré », a déclaré la chancelière dans une interview au quotidien régional Mittelbayerische Zeitung. « L’Allemagne est aux côtés des réfugiés autant qu’elle le peut », a-t-elle poursuivi. « Depuis 2012 nous avons apporté aux victimes du conflit syrien une aide humanitaire de 340 millions d’euros et nous accueillons provisoirement 5 000 réfugiés syriens », a-t-elle ajouté.

10h50 : Ban Ki-moon annonce que la mission des experts, déployés dans le pays afin de vérifier si le régime a bien utilisé des armes chimiques contre la population, prendra fin samedi 31 août.

10h35 : La Russie annonce le déploiement « dans les prochains jours » d’un navire anti-sous-marins et d’un croiseur équipé de missiles en Méditerranée. 

10h25 : Le quotidien libanais al-Akhbar retranscrit les propos du président syrien Bachar al-Assad qui aurait réaffirmé son assurance et déclaré que son pays sortirait « vainqueur » d’une confrontation avec les Etats-Unis. « Depuis le début de la crise, vous le savez, nous attendons le moment où notre véritable ennemi se révèlera », aurait déclaré Bachar al-Assad selon le journal.

09h37 : Desmon Tutu, prix Nobel de la paix sud-africain, a mis en garde contre une intervention en Syrie. « Nous avons besoin de parler, pour éviter davantage d’effusion de sang, pas de se battre », a-t-il déclaré mercredi. Les troubles actuels « requièrent une intervention humaine, pas une intervention militaire », a-t-il encore ajouté.

08h34 : Interrogée sur France 2, la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem a affirmé qu’une intervention militaire en Syrie aurait pour but, outre de punir le régime de Bachar al-Assad, de « trouver une sortie de crise », ce qui justifie « une riposte compliquée à construire ».

« C’est extrêmement important, pour la communauté internationale, si elle intervient, de le faire dans des conditions qui permette au pays ensuite de se rétablir », a-t-elle ajouté.

08h24 : Selon un communiqué de presse diffusé par le Kremlin, les président russe et iranien se sont entretenus au téléphone, mercredi au soir, et ont jugé « inacceptable » l’utilisation d’armes chimiques « par qui que ce soit » en Syrie. Vladimir Poutine et Hassan Rohani ont également réaffirmé la « nécessité de chercher des voies de règlement politico-diplomatique » au conflit.

07h56 : Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Gennadi Gatilov, a affirmé que les projets d’intervention militaire en Syrie menés par l’Occident étaient « un défi » à la Charte des Nations Unies.

« Les projets de frappes militaires en Syrie déclarés par certains pays sont un défi aux dispositions clé de la Charte de l’ONU et à d’autres normes du droit international », a-t-il déclaré lors d’un discours prononcé à La Haye.

07h53 : Dans un éditorial intitulé « Pas d’excuses pour des frappes », le quotidien officiel chinois China Daily a lancé un appel à une mobilisation internationale pour empêcher une intervention en Syrie.

« La communauté internationale devrait faire preuve de patience plutôt que de se laisser mener par le bout du nez par les services de renseignement américains », peut-on lire dans cet éditorial.

07h39 : Interrogé par Le Parisien, le chef de la Coalition nationale syrienne, Ahmad Jarba, a affirmé que les Occidentaux devaient s’engager en frappant le régime du président syrien Bachar al-Assad et en traduisant ce dernier devant la Cour pénale internationale.

Ahmad Jarba est l’invité de François Hollande, ce jeudi matin.

07h38 : Le président américain Barack Obama a affirmé ne pas avoir pris de décision quant à une éventuelle intervention militaire en Syrie. Le président a ainsi écarté un « engagement militaire direct » et conserve l’idée que le gouvernement de Bachar al-Assad « reçoive un message assez fort sur le fait qu’il ferait mieux de ne pas recommencer ».

> Revivez la journée de mercredi 28 août

Quitter la version mobile