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Mercredi 28 août
19h05 : L’Italie a rejetté toute intervention militaire en Syrie sans approbation du Conseil de Sécurité des Nations unies, jugeant qu’il n’y a pas d’alternative à « une solution politique négociée ». « L’Italie ne prendra part à aucune solution militaire sans mandat du Conseil de Sécurité de l’ONU », a déclaré la ministre italienne des Affaires étrangères Emma Bonino devant le Parlement.
18h20 : L’armée turque a renforcé son niveau de vigilance face à tout risque d’incident avec la Syrie alors que la Turquie soutient l’option d’une intervention contre le régime syrien, selon une annonce du chef de la diplomatie turque Ahmet Davutoglu.
17h28 : L’Organisation de la coopération islamique, qui rassemble 57 pays musulmans, appelle à une « action décisive » contre le régime syrien. Dans un communiqué, l’OCI tient « le gouvernement syrien légalement et moralement responsable de ce crime odieux ».
16h04 : Les membres du Conseil de sécurité des Nations Unies (Etats-Unis, Grande Bretagne, France, Russie, Chine) se réunissent.
15h07 : Le secrétaire général des Nations Unies annonce que les experts de l’ONU ont encore besoin de quatre jours pour mener leur enquête sur le terrain.
« Laissez les terminer leur travail en quatre jours », a déclaré Ban Ki-moon lors d’une conférence de presse à La Haye, « ensuite, les experts devront effectuer des analyses scientifiques, puis nous devrons faire un rapport au Conseil de sécurité afin qu’il prenne les actions qu’il juge nécessaires ».
14h04 : Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères a indiqué à l’issue d’un Conseil de Défense sur la crise syrienne réuni à l’Elysée, que le président François Hollande prendrait « le moment venu les décisions qui s’imposent ».
13h20 : Sur son compte Twitter, le Premier ministre britannique David Cameron annonce que « le Royaume-Uni a rédigé une résolution condamnant l’attaque à l’arme chimique par le président Assad et autorisant les mesures nécessaires pour protéger les civils ».
12h41 : Lakhdar Brahimi, envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie, déplore l’usage d’armes chimiques en Syrie. « Il semble qu’une sorte de substance ait été utilisée tuant beaucoup de personnes, sans aucun doute plus de 100, certains parlent de 300, certains parlent de 600, peut-être 1 000, peut-être plus de 1 000 », a déclaré l’émissaire international.
12h37 : « La convocation du Parlement ne préjuge aucunement de la décision qui sera prise par les autorités françaises, en lien avec leurs partenaires, sur la riposte appropriée à ce qui se passe en Syrie », a assuré Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole du gouvernement.
12h11 : Alain Vidalies, ministre des Relations avec le Parlement, a annoncé que le Parlement tiendra une session extraordinaire pour un débat sur la Syrie le 4 septembre.
12h02 : La Pologne a annoncé son refus de participer à une opération en Syrie. « Je n’ai pas de conviction qu’une attaque armée puisse arrêter les crimes », a justifié le Premier ministre Donald Tusk.
11h38 : Le Royaume-Uni présente ce mercredi une résolution au Conseil de sécurité de l’ONU « autorisant les mesures nécessaires pour protéger les civils », selon une annonce du Premier ministre britannique David Cameron.
« Nous avons toujours dit que nous voulions que le Conseil de sécurité de l’ONU soit à la hauteur de ses responsabilités. Aujourd’hui, nous avons l’occasion de le faire. Le Royaume-Uni a rédigé une résolution condamnant l’attaque à l’arme chimique par (le président syrien) Assad et autorisant les mesures nécessaires pour protéger les civils », a déclaré le Premier ministre.
10h56 : la Norvège s’est inquiétée des conséquences d’une intervention militaire en Syrie sans accord préalable du Conseil de sécurité de l’ONU. « Je suis profondément préoccupé par les signaux (envoyés) sur le recours à la puissance militaire sans que cela soit ancré à l’ONU », a ainsi déclaré le ministre des Affaires étrangères, Espen Barth Eide, au site électronique du journal Verdens Gang (VG).
« Cela peut contribuer à donner de faux espoirs à la population en Syrie sur l’imminence d’une intervention et on risque, par nos propos, de se placer dans une impasse inextricable », a-t-il ajouté.
10h50 : Ban Ki-moon a appelé les membres du Conseil de sécurité à s’unir en vue d’« agir pour la paix » en Syrie. « Le conseil doit s’unir afin d’agir pour la paix », a déclaré le secrétaire général des Nations Unies lors d’un discours au Palais de la Paix, à La Haye. « Nous avons atteint le moment le plus grave de ce conflit », a-t-il ajouté.
10h49 : Le guide suprême iranien Khamenei a affirmé que l’opération américaine en Syrie « sera un désastre pour la région ». « La région est une poudrière et on ne peut pas prédire l’avenir », a déclaré l’ayatollah lors d’une rencontre avec les membres du gouvernement, selon la télévision d’Etat.
09h30 : Le représentant de la Syrie à l’ONU, Bachar al-Jaafari, a affirmé que « beaucoup de données tendent à prouver l’innocence du gouvernement syrien qui fait l’objet d’une accusation fallacieuse » dans une interview avec la chaîne officielle syrienne Al-Ikhbariya. Les Occidentaux et la Turquie « ont permis aux groupes terroristes de créer un laboratoire pour fabriquer des armes chimiques sur le territoire turc avec des matières fournies par la Turquie, l’Arabie saoudite et le Qatar […] et de faire entrer ces armes chimiques en Syrie pour les utiliser », a encore ajouté Bachar al-Jaafari.
09h10 : Les enquêteurs de l’ONU ont repris leur mission sur le terrain et se dirigent désormais vers les sites de l’attaque chimique présumée, attribuée au régime de Bachar al-Assad.
08h50 : Barack Obama et David Cameron sont certains de la responsabilité de Bachar al-Assad dans une « attaque chimique ». Le président américain et le Premier ministre britannique se sont entretenus au téléphone et « n’ont aucun doute sur la responsabilité du régime d’Assad […] dans une attaque chimique », a indiqué le 10 Downing Street.
08h30 : Jean-François Copé, interrogé par Europe 1, a estimé que le discours de François Hollande lors de la COnférence des ambassadeurs, la veille, était « juste sur la forme comme sur le fond ». Le président de l’UMP appelle néanmoins à la prudence et rappelle les douloureux événements en Irak et en Afghanistan.
08h10 : Les Etats-Unis ont positionné leurs forces en cas d’intervention. Selon une déclaration du porte-parole de Barack Obama, Chuck Hagel, les Etats-Unis ont « positionné des éléments pour être capables de répondre à toute option choisie par le président ».
« Nous sommes prêts à y aller », a-t-il ajouté.
07h50 : Pour Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, intervenir en Syrie serait comme « ajouter de la guerre à la guerre ». « Il faut mettre toute la pression possible pour mettre autour de la table l’ensemble des belligérants », a-t-il déclaré sur France 2.
07h40 : Interrogé sur I>Télé, le député UMP de l’Oise, Eric Woerth estime également qu’il faut « probablement punir la Syrie ». Il estime cependant que « cela devrait se faire dans le cadre de l’ONU »
07h09 : Le New York Times et le réseau social Twitter ont tous deux perdu le contrôle de leur site Internet cette nuit. L’armée électronique de Bachar al-Assad serait à l’origine de cette attaque. Sur sa page d’accueil, le New York Times s’est excusé pour ces désagréments.
07h08 : L’Australie a estimé que l’Occident pouvait se passer de l’avis du Conseil de sécurité de l’ONU pour intervenir. « Ce que nous préférerions, ce que tout le monde préférerait, ce serait une réponse sous l’égide des Nations unies », explique Bob Carr, ministre australien des Affaires étrangères. « Mais si ce n’est pas possible, l’horreur constituée par un gouvernement qui emploie des armes chimiques contre son peuple, l’utilisation d’armes chimiques quelles que soient les circonstances, cela exige une réponse », ajoute-t-il.
Dimanche 1er septembre, l’Australie prendra la présidence tournante du Conseil de sécurité de l’ONU dont elle est membre non permanent.