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Les Britanniques désormais engagés dans la lutte armée contre l’EI

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(Crédit photo : Jaroslav Moravcik/Shutterstock.com)

Les Britanniques ont mené leurs premières frappes en Irak, mardi 30 septembre. Après la France et les Etats-Unis, le Royaume-Uni est officiellement engagé dans la lutte armée contre l’Etat Islamique en Irak.

Une mission de soutien aux soldats kurdes

Alors qu’ils étaient en mission de reconnaissance, deux chasseurs-bombardiers Tornado ont été chargés de secourir des soldats kurdes alors que ces derniers étaient attaqués par des djihadistes, au nord-ouest de l’Irak.

« Ils ont identifié et attaqué une position d’artillerie qui menaçait les forces kurdes et ont par la suite attaqué un pick-up armé de l’Etat Islamique à proximité », a ainsi déclaré le ministère britannique de la Défense, Michael Fallon.

Ces deux frappes « ciblées » menées par les deux avions ont été un « succès », a continué le ministère de la Défense ajoutant que les deux Tornado étaient « retournés sans dommage à leur base ».

Les Britanniques veulent agir avec mesure

Le Royaume Uni a officiellement rejoint la Coalition internationale pour agir contre l’Etat Islamique en Irak vendredi 26 septembre, à la suite de l’adoption par son Parlement d’une motion du gouvernement autorisant le recours aux raids aériens en Irak.

Les Britanniques ont donc déployés Six Tornado à Chypre qui, depuis, ont effectué plusieurs missions de reconnaissance.

Toutefois, les Britanniques ont d’ores et déjà prévenu qu’ils ne projetterons leurs avions qu’avec une certaine mesure. Le ministre des Affaires étrangères Philip Hammond a ainsi déclaré à la BBC que le Royaume-Uni n’allait pas se précipiter et « lâcher un tapis de bombes juste parce que quelqu’un a fait état d’un mouvement » djihadiste. « Lorsque nous faisons feu nous devons être absolument certains que nous visons des cibles de l’Etat islamique et qu’on ne tue pas des civils sunnites innocents. Sinon nous aurons l’effet inverse de celui visé ».

Alors que les djihadistes ont considérablement avancé ces dernières semaines, ils ne seraient plus désormais qu’à quelques kilomètres de la ville kurde d’Aïn al-Arab. Cette localité est très stratégique pour eux et si elle était prise, les djihadistes contrôleraient désormais une grande bande de territoire le long de la frontière turque.

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