Site icon La Revue Internationale

Abou Bakr al-Baghdadi vante l’expansion de l’Etat Islamique

capture.jpgcapture.jpg

[image:1,l]

Alors que de sérieux doute planaient quant à l’état de santé du chef de l’Etat Islamique, que certaines autorités irakiennes disaient mort à la suite d’un raid de la coalition internationale contre un convoi de leaders de l’organisation, Abou Bakr al-Baghdadi a montré au monde qu’il était bien en vie.

De plus en plus de ralliements islamistes

Dans un enregistrement audio, non daté, le calife auto-proclamé de l’Etat Islamique affirme avoir accepté les serments d’allégeance de plusieurs groupes islamiques à travers le monde. Il cite notamment des groupes islamistes en provenance de Libye, d’Egypte, d’Arabie Saoudite et d’Algérie.Au cours de cette déclaration, Abou Bakr al-Baghdadi se félicite ainsi de l’expansion de l’Etat Islamique dans le monde et du nombre de plus en plus importants de partisans de l’organisation.« Au-delà des diatribes jihadistes habituelles, il annonce l’expansion de l’État islamique en acceptant les allégeances de fait », explique ainsi Wassim Nasr, journaliste pour le magazine France 24 et spécialiste des mouvements djihadistes.

Allégeances en chaîne

Les annonces d’allégeance ont en effet fait l’actualité de ces derniers jours. Dans un enregistrement vidéo publié le 10 novembre sur leur compte Twitter, les djihadistes égyptiens du groupe Ansar Beït al-Maqdess avaient annoncé avoir prêté allégeance à l’Etat Islamique. « Nous annonçons prêter allégeance au calife Ibrahim Ibn Awad […] pour écouter et obéir », avaient ainsi déclaré les djihadistes au cours de cette vidéo.

A la suite de cette annonce, les experts avaient été unanimes pour affirmer qu’il s’agissait d’un des ralliements les plus importants depuis la proclamation du « califat » islamique.

1 500 Américains supplémentaires en Irak

Abou Bakr al-Baghdadi évoque également l’envoi de 1 500 conseillers américains sur le sol américain. Cette annonce a été récemment faite par le président américain Barack Obama. Si ces hommes ne seront pas déployés sur le terrain, ils seront chargés de former l’armée irakienne, ainsi que les kurdes engagés dans la lutte contre l’Etat Islamique,  afin d’engager un nouveau tournant dans le conflit.En faisant cette annonce, le président américain estimait en effet qu’après avoir passé plusieurs semaines à repousser les tentatives d’incursions des djihadistes, il était temps pour les membres de la coalition de reprendre du terrain.

Quitter la version mobile