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Incertitude sur la mort du chef de l’Etat Islamique

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L’incertitude plane toujours quant à la présence, ou non, du chef de l’Etat Islamique dans le convoi de dirigeants djihadistes visé par une attaque aérienne de la coalition dans le nord de l’Irak, vendredi 7 novembre au soir.

Mystère sur le sort d’al-Baghdadi

Dimanche 9 novembre, les Etats-Unis n’ont pas pu confirmer cette information alors même que dès la veille, les télévisions arabes affirmaient, citant des sources dans différents ministères irakiens, qu’Abou Bakr al-Baghdadi avait été blessé, voire tué, au cours de ces frappes.

« Des appareils de la coalition ont conduit une série de frappes aériennes en Irak contre ce qui a été estimé être un rassemblement de dirigeants de l’EI près de Mossoul », a ainsi déclaré le Commandement américain pour le Moyen Orient (Centcom), affirmant également que ces raids avaient « détruit un convoi de véhicules formés de dix camions armés de l’EI ».

Une seconde étape dans le conflit irakien

Dans la journée de dimanche, le président américain Barack Obama a également annoncé l’ouverture d’une « nouvelle étape » en Irak. Désormais, la coalition internationale contre l’Etat Islamique ne cherchera pas seulement à stopper l’avancée des djihadistes mais tentera de « lancer une offensive » contre eux.

Deux jours auparavant, les Etats-Unis avaient annoncé l’envoi de 1 500 conseillers militaires supplémentaires pour aider à la mise en place de cette nouvelle stratégie.

« La première étape était d’obtenir la formation d’un gouvernement irakien représentatif et crédible et nous l’avons fait », a ainsi déclaré le président américain sur la chaîne CBS. « A présent, plutôt que de simplement viser à arrêter la progression de l’EI, nous voulons être en position de lancer une offensive ».

Pas de forces américaines au combat

Les forces américaines déployées sur place auront pour mission de former dans un délai très court les forces armées irakiennes et kurdes afin que celles-ci puissent « commencer à repousser » l’Etat Islamique, a déclaré Barack Obama.

« Dès qu’elles seront prêtes à attaquer l’EI, nous leur prêterons un soutien aérien rapproché », a encore annoncé le président américain ajoutant que les « soldats américains ne combattront pas ».

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